Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie dvd Le Grand alibi):
"En descendant lointain d'Alfred Hitchcock, Bonitzer réussit un drôle de polar psychanalytique, où la mémoire tue. (...) Pour vivre, il faut compter sur l'oubli."
Les Inrocks
"Whodunit est l'expression anglo-saxonne pour ce genre de suspense criminel. Littéralement : « Qui l'a fait ? » Qui signe cette tragi-comédie policière chorale au style modeste ? (...) il s'agit de Pascal Bonitzer, grand scénariste (pour Rivette, Téchiné), auteur-réalisateur de plusieurs comédies brillantes et cruelles. Le Grand Alibi, son film le moins personnel, distille un petit charme (...)."
Telerama - Louis Guichard
"Entre interprètes parfaits et intrigues déséquilibrées, on vacille quelque peu : essayant de renouveler le film choral en l'assaisonnant de suspense, Bonitzer paraît un brin bancal, bien que plaisant (...)."
Critikat
"Les cinéastes français adorent Agatha Christie, mais il semble que cette affection mène à une impasse. Pascal Bonitzer en fait l'expérience dans Le Grand Alibi (...) une enquête tarabiscotée dont tous les protagonistes semblent souffrir d'excentricité chronique ou d'hystérie congénitale. Comprendre que les comédiens (Miou-Miou, Pierre Arditi, Valeria Bruni Tedeschi) en font des tonnes (...). C'est un peu comme si les réalisateurs estimaient que « Britannique » était synonyme de « foufou »."
20 minutes
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Synopsis usuel:
Pierre Collier est mort… Assassiné chez le sénateur Henri Pages au cours d’un week-end de villégiature. Sa femme, Claire, est la coupable désignée. Elle a été arrêtée un revolver à la main à côté de la victime. Sans doute a-t-elle des raisons d’avoir voulu se venger de son mari volage. Pourtant, les apparences peuvent être trompeuses. L’arme n’est pas celle du crime, et chaque invité devient un suspect potentiel. Esther la maîtresse de Pierre, Léa son amour de jeunesse humiliée, Philippe son rival. Et pourquoi pas le sénateur en personne, passionné par les armes à feu ? Une affaire complexe à résoudre pour le lieutenant Grange, surtout lorsqu’un deuxième meurtre la fait rebondir…
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