Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie vod, dvd et blu-ray Kika):
"Almodovar a construit une intrigue tordue, comme il en a l'habitude, avec des écrivains machiavéliques, des histoires de couples qui s'entremêlent, des morts sanglantes, de l'homosexualité et du kitsch à tous les étages."
Critiques de Colimasson
"Almodovar s'attaque ici au pouvoir grandissant de la trash-télé et de ses reality-shows qui pratiquent la surenchère de l'ordurier et brouillent les frontières entre spectacle et vie privée."
Les Inrocks
"Ici, la comédie vire au noir, à la charge, au polar. Kika se fait violer deux fois. D'abord, et vingt minutes durant, par le priapique déchaîné. Ensuite, par Andréa et la télé, où la scène est diffusée. Almodovar : « Prédatrices, corruptrices, les chaînes poussent les gens à vendre leur douleur. » Lorsqu'il a écrit Kika, les reality-shows espagnols n'existaient pas. On en compte désormais une quinzaine."
L'Express
|
|
Synopsis usuel:
Kika, belle et rieuse esthéticienne, a connu Ramón, son amant, en allant le maquiller... sur son lit de mort. En fait, il s'est réveillé d'un sommeil cataleptique après une rude épreuve : le suicide de sa mère adorée, à propos duquel son beau-père Nicholas, écrivain américain séducteur et bohème, a joué un rôle trouble. Ramón se consacre maintenant à l'art et à la photo. Il est un amant parfois défaillant et Kika cherche satisfaction auprès de Nicholas, qui vit près d'eux. L'environnement de la jeune femme est assez excentrique, voire inquiétant. Une ex-maîtresse de Ramón, Andrea La Balafrée, gravite encore autour de lui c'est une femme de télévision, caméra vivante toujours à l'affût de faits-divers sordides qu'elle filme pour son émission à succès, "Le pire du jour". Il y a aussi Juana, la bonne au faciès chevalin, amoureuse de Kika, sa patronne Juana dont le frère Pablo, star du porno et obsédé sexuel, est en prison. Pablo s'évade, découvre Kika et la viole interminablement. Pire : le viol est filmé par un voyeur (Ramón !) puis diffusé dans "Le pire du jour". Pauvre Kika... Et ce n'est pas tout. Ramón, Andrea et Nicholas s'affrontent dans la maison de campagne du jeune homme, autour de leurs répugnants secrets. Andrea et Nicholas s'entre-tuent quand la journaliste comprend que l'écrivain est en fait un tueur en série.
|