Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie dvd et blu-ray Sagan):
"Cette biographie d'une des plus célèbres écrivains françaises était prévue initialement pour une diffusion télévisée. Grâce certainement à l'interprétation magistrale de Sylvie Testud, confondante de mimétisme, et à la tristesse si délicate qui filtre du film, une version courte a finalement les honneurs d'une sortie en salles (...)."
Abus de Ciné - Olivier Bachelard
"Si « écrire c'est inventer ce qu'on sait déjà », ou « tromper son ennui et oublier qu'il vous manque l'essentiel », les substituts à l'amour et la vie ne sont pas passés sous silence, qu'il s'agisse de l'influence de la cocaïne ou du fait de « voir grandir un enfant » qui « rend encore plus triste », sans parler de « l'argent » qui « devrait rendre libre alors que ça rend fou celui qui en a, comme celui qui n'en a pas » et que Sagan s'amuse à jeter par les fenêtres. Comment alors ne pas se prendre d'affection pour ce petit brin de femme, ce « charmant petit monstre » qui finira décatie, titubante, dans une maison qui n'est même plus la sienne. Déchirant."
Abus de Ciné - Olivier Bachelard
"C'est le début du film que l'on préfère - et de loin. D'abord parce que Sylvie Testud, en Sagan jeune, est une apparition. La comédienne trouve tout de suite les trois ou quatre « trucs » ou attitudes fortes qui vont établir la singularité de son personnage."
Telerama
"Ce biopic émouvant, marqué par l'incarnation fascinante de Sylvie Testud, pâtit d'une réalisation télévisuelle, sans style et sans aucune personnalité."
Avoir Alire
"Dans cette saga Sagan réalisée par Diane Kurys, tout n'est qu'ennui, grisaille et désolation. On se retrouve face à une pauvre production SFP délavée, ras du plancher, où l'image ressemble à une serpillière. Vous croyiez que la vie de Sagan était un rêve ? Que nenni. Que Paris est une fête ? Point du tout. Où est passée la légende dorée ou boueuse ? Vous croyiez que Sagan et sa bande (Bernard Frank et Jacques Chazot) étaient des personnages intelligents, drôles, au désespoir élégant ? Vous vous trompiez. Regardez Lionel Abelanski et Pierre Palmade, qui les incarnent : plats, sans charme, épais, sans esprit, des types qui font (mal) semblant de se biturer aux frais de la princesse Françoise. Même pas drôles. Quant à Sylvie Testud, que nous aimons beaucoup d'habitude, son interprétation de fofolle godiche est complètement à côté de la plaque."
Les Inrocks - Jean-Baptiste Morain
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Synopsis usuel:
Françoise a tout juste 18 ans lorsqu’elle écrit les premières lignes de Bonjour Tristesse, un roman dont le succès fulgurant suffit à lancer le mythe de « La Sagan ». Un mythe fait de formules brillantes, d’amours affranchies et de scandales tapageurs, derrière lesquels se cache une femme, que l’on qualifie d’anticonformiste pour ne pas la dire libre. Libre d’écrire, d’aimer, et de se détruire…
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