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Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie vod, dvd Cléo de 5 à 7):
"De Cannes 1962 à Cannes 2012, où il fut montré en version restaurée, Cléo de 5 à 7 n'a pas pris une ride. Petit bijou de rigueur et de liberté, il est l'un des films les plus aimés de la Nouvelle Vague." Telerama "Le titre coquin cache élégamment la gravité de la situation : Cléo attend confirmation d'un diagnostic médical des plus angoissants. La mort plane (...). Et, miracle, la rigueur du style, la contrainte du chronomètre et la possibilité du pire libèrent le personnage : on croirait assister à l'invention de l'héroïne moderne. La jolie chanteuse yéyé (métier de Cléo) égocentrée et narcissique des premières scènes cède peu à peu la place à une autre femme, non plus objet mais sujet, qui regarde, qui écoute, qui se laisse enfin atteindre par les autres. C'est l'histoire inoubliable d'une transfiguration." Telerama - Louis Guichard "La radicalité de Cléo de 5 à 7 tient autant de sa forme (le film se passe en temps réel, les trajets accomplis dans Paris sont réalistes) que de son refus de toute bienséance. A commencer par son titre qui cite l'expression populaire des libertinages amoureux pour mieux la détourner (comme beaucoup de dialogue qui prennent au pied de la lettre, dans une démarche surréaliste, des expressions toutes faites pour désigner leur non-sens)." Critikat "Cléo de 5 à 7 est un grand film lyrique et passionné, indémodable et toujours d'une éclatante modernité. La mise en scène d'Agnès Varda respire, vit et palpite au rythme des humeurs de la bouleversante Cléo, mais aussi des personnages secondaires, tous finement traités. Avec ce film, Agnès Varda fait preuve d'une audace prodigieuse, saluée par l'ensemble de la critique de l'époque. Portée par ses nominations dans les prestigieux festivals de Cannes et de Venise, la cinéaste accède enfin à une reconnaissance internationale." Dvd Classik "Film adoré, vu tant de fois qu'on croit le connaître par cœur, et qui provoque même la crainte de la légère déception, du “un peu moins bien que dans mon souvenir”. Tu parles. Dès son générique en couleur (...) la tension est là, intacte, et le premier gros plan en noir et blanc de Corinne Marchand, un regard caméra à la Bergman, demeure un irrésistible appel de fiction : Que va-t-il m'arriver ? je suis malade ? je vais mourir ? encore combien de temps ? Cléo de 5 à 7 répondra à toutes ces questions, unique exemple d'un générique qui contient la totalité des éléments et péripéties du film à venir. Ecoutez le programme… Elle était gonflée, Varda." Les Inrocks "Cléo de 5 à 7 mérite uniquement d'être salué pour ses dons de clairvoyance. Il s'agit d'un film qui annonce déjà les langueurs molles et désespérantes de la télé-réalité." Colimasson "Cléo de 5 à 7 est le film de l'insignifiance. Replacé dans le contexte de sa réalisation en 1962, situé dans le sillage de la Nouvelle-Vague, cette caractéristique est signe d'avant-gardisme, peut-être même de créativité et de puissance. Cinq décennies plus tard, l'audace a perdu de son attrait et ne reste plus qu'un film passablement ennuyeux dont les velléités d'expérimentation sont devenues procédés grossiers, à peine pardonnables par l'absence de plaisir qu'ils procurent." Colimasson |
Synopsis usuel:
Cléo, belle et chanteuse, attend les résultats d’une analyse médicale. De la superstition à la peur, de la rue de Rivoli au Café Le Dôme, de la coquetterie à l’angoisse, de chez elle au Parc Montsouris, Cléo vit quatre-vingt-dix minutes particulières. Son amant, son musicien, une amie puis un soldat en permission lui ouvrent les yeux sur le monde. |
Sortie ciné : 11 avril 1962 |
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