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Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie dvd et blu-ray Manille):
"Il s'agit d'un mélo : une version contemporaine du mythe d'Orphée et Eurydice où le héros irait chercher sa bien-aimée dans les enfers des bas-fonds de la capitale philippine." Telerama "Manille est un véritable chef d'œuvre du cinéma mondial dont le mélange subtil entre un onirisme enivrant et un réalisme cinglant vous plongera au plus profond d'une une culture absolument fascinante." Le Blog du Cinéma "Manille est l'un des chefs-d'oeuvre du cinéma philippin. (...) les films de Brocka, engagés, qui dénoncent la misère de la société philippine, ont subi les foudres du pouvoir dictatorial. Il faut dire que Brocka s'attaque à la misère et à l'oppression engendrées par la loi martiale du régime de Marcos, à travers l'itinéraire tragique de gens ordinaires." Avoir Alire "Ce qui intéresse Lino Brocka, c'est d'ancrer le destin tragique du couple dans une traversée documentaire à la rencontre des laissés pour compte de la modernisation de Manille. Avant de retrouver Ligaya, Julio devra traverser un monde sans femmes. Celui, d'abord, du prolétariat qui souffre sur les chantiers des grandes constructions, signe d'une modernisation de la ville à laquelle ils ne seront pas invités. Proches de l'esclavage, leurs conditions de travail les soumettent au bon vouloir d'un patron qui multiplie les horaires de travail à sa guise autant qu'il soustrait aux salaires des taxes fantaisistes." Critikat "On considère ce film comme l'un des meilleurs de la cinémathèque philippine. Possible. Il est révélateur d'un état d'esprit à la fois esthétique et social qui donne de la période dictatoriale de Marcos un aperçu édifiant." L'Heure de la Sortie "Serge Daney écrivait : « Lino Brocka a quelques traits essentiels en commun avec Pasolini : le respect de la culture dite "inférieure", un attachement pour la beauté des corps et une volonté de disséquer les liens sociaux qu'ils représentent. » Traitant de sujets politiques et sociaux, le réalisateur laisse derrière lui une œuvre singulière, à la fois arty et populaire. En présentant Manille lors de Cannes Classics en 2013, Pierre Rissient a déclaré : « Il reste sans aucun doute plusieurs personnes qui se souviennent encore de ce jour-là, au Festival de Cannes 1978, lorsque des rumeurs ont commencé à circuler sur un film à faible budget des Philippines. Lino était l'un des cinéastes les plus physiques que le cinéma ait jamais eus. Une véritable boule de feu. Il connaissait toutes les artères de cette ville grouillante, et il les infiltra comme il le fit avec les marginaux et les parias. Quand vous regardez Manille, vous êtes brûlés par une flamme qui ne s'éteint jamais. »" Festival Lumière |
Synopsis usuel:
Julio, 21 ans, a quitté il y a sept mois son village de pêcheurs pour Manille afin de retrouver sa fiancée, Ligaya. Cette dernière s’en est aussi allée à la capitale où du travail l’attendait. Mais lorsqu’elle a cessé de donner des nouvelles, Julio a tout laissé derrière lui pour partir à la recherche de sa bien-aimée. Bientôt à court d’argent, il se fait embaucher comme ouvrier sur un chantier. Julio découvre peu à peu l’univers du sous-prolétariat à Manille entre prostitution, corruption et pauvreté extrême… |
Sortie ciné : 28 avril 1982 |
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