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Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie dvd et blu-ray Le Voyeur):
"Classique incontournable, incompris en son temps, Le Voyeur est un thriller psychologique palpable et déroutant, qui titille notre réflexion et le sens que l'on donne à l'art qu'est le cinéma... Culte." Avoir Alire "Le Voyeur est un film assez particulier, un film que l'on peut classer dans les films d'épouvante, le plus épouvantable étant certainement que ce personnage n'est pas un monstre sanguinaire, il est séduisant, timide et plutôt proche de nous." L'Oeil sur l'Ecran - Lui "Michael Powell invente le snuff-movie et même la télé-réalité bien avant la lettre (à la fin du film, on apprend que la maison de Lewis, dont il loue la plupart des chambres, est truffée de micros…). Un petit chef-d'œuvre, aussi excitant pour l'imagination que pour l'intelligence." Les Inrocks "Les home movies du père de Mark sont un point nodal de la réflexion de Powell sur le cinéma. Ces scènes sont rendues particulièrement glauques par l'usage d'un noir et blanc granuleux qui provoque une sensation de saleté (on dirait des germes vus au microscope) et de dégénérescence. Mais en incarnant lui-même le père de Mark, en filmant dans sa propre maison et surtout en confiant le rôle de Mark jeune à son fils, Powell montre que tout n'est que jeu et représentation. Le fait qu'il fasse tenir le rôle du futur assassin par son fils induit une autre idée : celle que même en se confrontant à la folie, aux pulsions, au sadisme, à ce qu'il y a de plus noir en l'homme, le cinéma n'en demeure pas moins objet d'amour. Tous ces éléments s'imbriquent peu à peu dans le film, font sens, si bien que malgré l'horreur du sujet, la violence et la crudité des images et le malaise qu'il provoque, on comprend en fin de compte que Le Voyeur est un grand film romantique. Qu'il est la plus belle, la plus lyrique des déclarations d'amour jamais faite au cinéma." Dvd Classik "Avant de devenir un classique, Le Voyeur fut un film scandaleux et mal aimé. Les spectateurs des années 60 n'étaient pas prêts pour la vérité selon Michael Powell sur ce qui fait l'essence du cinéma : un rapport sadomasochiste au monde. Sadique, parce que filmer, c'est voler, violer, tuer. Masochiste, parce que regarder, c'est se tenir à l'écart de la vie, en état d'impuissance et de frustration." Telerama - Louis Guichard "Michael Powell nous livre là une réflexion sur la fabrication de l'image et sur le rapport du cinéaste au monde réel, la caméra mettant le cinéaste en dehors de la vie, en état de frustration permanente. Presque clinique dans son approche, Le Voyeur paraît assez en avance sur son temps : si, par certains côtés, il peut s'inscrire dans la lignée des films psychanalytiques des années 40, il va beaucoup loin et il est surtout plus dérangeant du fait de la proximité du héros. Pour cette raison, il fit scandale et fut violemment rejeté par la critique et le public de l'époque. Le Voyeur aurait été certainement mieux accueilli s'il était sorti ne serait-ce que dix ans plus tard…" L'Oeil sur l'Ecran - Lui "Powell a été rayé de la carte, mis sur une liste noire depuis Le Voyeur, tant avait été violent et injurieux l'accueil critique : "abject", " ignoble" sont les qualificatifs les plus mesurés. (...) Cela brisa sa carrière." lumiere.org - Bertrand Tavernier |
Synopsis usuel:
Mark Lewis est cameraman dans un studio cinématographique. À ses heures perdues, il prend des photographies de nus, vendues sous le manteau dans des kiosques à journaux. Le père de Mark, scientifique de renom, consacra sa vie à l’étude de la psychologie de la peur, utilisant son propre fils comme cobaye. Mark, aujourd’hui adulte, est devenu un tueur fou, obsédé par la peur et qui filme l’agonie de ses victimes… |
Sortie ciné : 21 septembre 1960 |
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