Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie vod Toril):
"Toril dresse le portrait d'un monde en souffrance. Adieu l'agriculture ancienne (...). On est médusé par les scènes d'action et par l'interprétation fiévreuse des acteurs : Vincent Rottiers, Tim Seyfi ou Bernard Blancan, le père, rugueux à souhait."
Telerama - Pierre-Julien Marest
"Le personnage de Vincent Rottiers, (...) dans un nouveau rôle incandescent (...), est à l'image des personnalités à fleur de peau que le comédien a pu interpréter depuis ses débuts."
Avoir Alire
"Pour Laurent Teyssier, l'arrière-plan social est le socle d'un vrai film de genre, à la mise en scène aussi sobre qu'épurée. Paysages arides, soleil écrasant, Scope westernien en diable, sécheresse des scènes de violence : Toril acclimate le meilleur des classiques du cinéma populaire."
Bande à Part
"La scène de suicide pose un (...) défaut régulier du film : l'utilisation du hors-champ et de la suggestion en général. Tout comme le choix récurrent des gros plans, ces options de mise en scène semblent parfois dictées par un manque de moyen et/ou d'inspiration et peinent à convaincre - du moins à enthousiasmer. Malgré tout, on est pris au jeu, happé par la tension que provoquent les choix du personnage principal : un doigt dans l'engrenage et c'est la spirale infernale (...)."
Abus de Ciné - Raphaël Jullien
"Objectivement, tous les curseurs sont bons pour un premier film. Mais alors d'où vient cette impression dissonante avec les scènes dialoguées ? Il y a deux films dans Toril et peut-être deux “envies” de film différentes. D'un côté un film noir qui fraye avec le deal de drogue à petite échelle, de l'autre un drame social sur fond d'hypothèques et de suicides de paysans. Au croisement, il y a bien Philippe (Vincent Rottiers) qui s'enfonce dans la criminalité pour sauver l'affaire de son père. Seulement pour faire exister ces deux mondes en parallèle, une fois le premier enjeu posé sur la table, les auteurs ont multiplié les “accidents” : ce sont autant de rencontres fortuites qui permettent à la fois de recycler des personnages et de maintenir artificiellement la trame familiale. Ces dialogues d'exposition diluent alors la tension accumulée lors des scènes muettes dotées d'images fortes. Plus insidieusement, ces scènes dialoguées remettent le récit sur des rails assez convenus, lançant le film vers une fin décevante. Bien que commençant comme un film noir ambitieux, Toril finit comme un drame social de plus. Qu'est-ce qui s'est perdu entre temps ? "
Le Blog du Cinéma
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Synopsis usuel:
Philippe, 28 ans, est fils de paysan. Il vit entre deux mondes : son trafic de cannabis et l’exploitation agricole familiale. Le jour où son père, surendetté, tente de mettre fin à ses jours, Philippe décide de sauver leurs dernières terres. Pour y arriver, il s’associe à un redoutable trafiquant de drogue. Commence alors une implacable descente aux enfers, sous le soleil écrasant de la Provence.
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