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Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie dvd L'emploi):
"Œuvre majeure du néoréalisme, L'Emploi fait preuve d'une incroyable justesse dans le regard porté sur cette Italie du miracle économique, ainsi que sur les premiers émois adolescents. A redécouvrir toute affaire cessante." Avoir Alire "Longtemps employée comme unique grille de lecture, la référence au néo-réalisme dans laquelle on l'enserre trop souvent néglige la singularité d'un film tel que L'Emploi, dont elle retient uniquement la fidélité au réel et la captation attentive des transformations traversées par l'Italie d'après-guerre. Ne voir dans ce long-métrage qu'un avatar néo-réaliste, c'est avant tout oublier l'originalité de la formation cinématographique d'Olmi, forgée au fil des documentaires qu'il effectuera au sein de son entreprise (Edisonvolta, celle-là même qui est mise en scène dans le film) pour décrire sous forme de reportages quasi publicitaires les conditions de travail des employés. En ce sens, L'Emploi est avant tout l'œuvre d'un documentariste autodidacte, prenant pour point de départ un monde qu'il connaît et dont il décrit avec minutie le fonctionnement." Critikat - Nicola Brarda "Olmi filme en empathie le fordisme et le taylorisme propres à la mutation industrielle de la reconstruction d'après-guerre qui s'opère en profondeur dans la péninsule. Le réalisateur autodidacte s'est assigné le devoir moral de conscientiser les esprits sur les conditions de l'aliénation de l'homme au travail." Il était une fois le Cinéma "Le cinéaste insiste sur la promiscuité forcée d'une famille, sans doute issue de la paysannerie, cherchant, dans l'Italie en pleine construction, une ascension sociale qui tarde à venir. Il filme des immeubles édifiés à toute vitesse et des êtres fatigués qui ne pourront pas les habiter, pour qui un emploi (le fameux « posto ») est le seul rêve qui les empêche de flancher définitivement. Très vite, pourtant, il se détache du néoréalisme pour verser dans un humour noir et absurde qui culmine avec la fête d'entreprise du 31 décembre : moment inénarrable que le jeune Milos Forman a dû voir et revoir en écrivant, cinq ans plus tard, le scénario des Amours d'une Blonde. Mais, même lorsqu'il s'abandonne à la férocité, Olmi résiste à la méchanceté. Il aime tous ses personnages et offre à chacun une chance de révéler sa grandeur secrète." Telerama - Pierre Murat "La caméra à l'aveugle d'Olmi se fait mordante et caustique en nous ancrant dans la réalité sociale de ses personnages empêtrés dans un marasme bureaucratique par une accumulation de traits croustillants qui semblent emprunter à la veine caricaturale du scénariste Cesare Zavattini." Il était une fois le Cinéma "Toute en subtilité, la réalisation d'Olmi procède par fines touches, alternant une mise en scène réaliste (la cellule familiale filmée à la manière d'un documentaire) avec quelques séquences, franchement réussies, aux confins du fantastique (les scènes de bureau kafkaïennes, filmées au grand angle), le tout avec une pointe d'humour et d'ironie désabusée qui n'est pas sans anticiper, toutes proportions gardées, le Playtime de Jacques Tati (notamment lors de l'embauche effective de Domenico). Là encore, Olmi ne martèle jamais son propos, n'assène pas de vérités, mais fait passer comme en contrebande une certaine vision, désenchantée, de son pays - en voie d'industrialisation et de déshumanisation." Dvd Classik - Xavier Jamet "L'abstraction abusive de l'environnement et la dilution totale de la dramaturgie font de L'Emploi un film parfaitement creux. Le « héros » anémié est pire qu'une une tête à claques, c'est une tête à coups de talons de santiags. Figurez-vous un film de De Sica/Zavattini qui serait « mis en scène » par Antonioni. L'horreur." Avis sur des films |
Synopsis usuel:
Un fils d’ouvrier de la province lombarde passe, en compagnie d’une vingtaine d’autres candidats, le concours d’entrée d’une grande entreprise milanaise. Garçon de courses, puis aide-concierge, il prend ensuite, à la faveur du décès de son titulaire, un obscur poste d’employé de bureau. Il fait alors la connaissance d’une dactylo qu’il attend au bal de fin d’année… |
L'emploi est un film en noir et blanc. Sortie ciné : 23 janvier 1963 |
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