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Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie dvd Une Femme douce):
"C'est une Russie dévastée, hystérique, où « l'âme slave », si chère aux idéalistes romantiques, n'existe plus (a-t-elle seulement existé, un jour ? ) que décrit l'Ukrainien Sergueï Loznitsa." Telerama "En adaptant une nouvelle de Dostoïevski, Sergei Loznitsa aligne ici implacablement une série de portraits montrant une Russie miséreuse et corrompue jusqu'à la moelle, chacun tirant partie de la misère ou de la détresse de l'autre." Abus de Ciné - Olivier Bachelard "Malgré l'insistance sur la vulgarité et l'accumulation de situations sordides, les personnages sont à peine décalés et ressemblent assez à ce qu'on rencontre dans certaines provinces russes d'aujourd'hui." L'Humanité "Formellement sublime, Une Femme douce aurait peut-être mérité un élagage de son scénario mais la démonstration est implacable. Sergei Loznitsa ne cherche ni à divertir ni à séduire. Il accuse lors d'une longue scène de repas toutes les autorités morales, religieuses, administratives et étatiques d'être les complices du pourrissement de la société." Paris Match "Disons-le : Une Femme douce n'est pas un film léger. Bien au contraire, et il assume son poids sans vergogne. Il s'agit de taper fort. Tout de l'âme russe, jusqu'à la caricature, défile dans le film, dans une sorte de liste intemporelle et obligée de tous ses clichés : la vodka, les chants traditionnels et militaires, le fatalisme, les excès de sentiments en tout genre." Les Inrocks - Jean-Baptiste Morain "Malencontreusement, le cinéaste prend la décision dans la dernière partie de son œuvre de mettre en scène un rêve (...). Ce choix totalement improductif (...) a pour conséquence de saboter tout ce que le long-métrage avait jusqu'alors mis en place. (...) ce qui dynamite aussi Une Femme douce dans son final, c'est sa lourdeur épouvantable - en substance, une trentaine de minutes poussives et tautologiques. Rarement une œuvre aussi ambitieuse au cinéma n'aura pris le risque de détruire ses fondations pour la seule beauté du geste." Avoir Alire - Alexandre Jourdain "La conclusion, en forme de jeu de massacre, est révélatrice de l'absence de mesure de ce cinéaste finalement assez dogmatique, qui a une dent (acérée) contre ses pays d'origine (Russie et Ukraine), où ses films sont peu diffusés." L'Humanité "Durant les 2h23 du film, le réalisateur ukrainien dresse le portrait d'une Russie gangrenée par une corruption kafkaïenne, avec une charge effroyable. (...) A croire que Sergei Loznitsa règle ses comptes avec le différend (euphémisme) entre Moscou et Kiev (étant Ukrainien). Ce n'est qu'une succession de personnages fangeux, de décors décrépis, et de situations plus sordides les unes que les autres." Culture Box |
Synopsis usuel:
Une femme reçoit le colis qu’elle a envoyé quelques temps plus tôt à son mari incarcéré pour un crime qu’il n’a pas commis. Inquiète et profondément désemparée, elle décide de lui rendre visite. Ainsi commence l’histoire d’un voyage, l’histoire d’une bataille absurde contre une forteresse impénétrable. |
Sortie ciné : 16 aout 2017 Box office France: 33 339 entrées cinéma |
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