Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie Nana):
"Sous la direction de Christian-Jaque, le roman de Zola perd toute sa substance et devient un grand spectacle un peu canaille, avec une profusion de décors tapageurs et de robes froufroutantes mais des personnages sans aucune profondeur."
L'Oeil sur l'Ecran - Lui
"Ne cherchez pas ici la « Nana », fille née dans le peuple, marquée par son hérédité alcoolique (son père, Coupeau, sa mère, Gervaise Macquart) et par la dissolution du milieu dans lequel elle vit. L'adaptation fait de Nana une cocotte second Empire aimant le plaisir et l'argent, mais pas vraiment méchante. L'obsession de la chair, le rôle pourrisseur de la femme fatale ont été aseptisés. (...) Cela dit, Nana de Christian-Jaque est un film d'une grande beauté picturale (qualité française des années 1950), un écran somptueux sur lequel se détache Martine Carol, à l'apogée de son mythe."
Telerama - Jacques Siclier
"Tout comme Jean Renoir trente ans auparavant, Christian-Jaque offre le rôle de Nana à son épouse dont il veut faire un sex-symbol. Martine Carol ne ménage pas ses efforts, elle gesticule beaucoup… sans être vraiment convaincante. Le meilleur est plutôt du côté du jeu de Charles Boyer et des dialogues d'Henri Jeanson. La réalisation de cette production franco-italienne est toutefois solide, et la photographie est signée par le grand Christian Matras. Mais nous sommes loin du Nana de Jean Renoir."
L'Oeil sur l'Ecran - Lui
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Synopsis usuel:
Sous le règne de Napoléon III, Nana, une pulpeuse mais vulgaire chanteuse d'opérette mène une carrière de vedette. Entretenue par le banquier Steiner, elle reste néanmoins une courtisane notoire et séduit tour à tour le duc de Vandeuvres, Fontan, puis le comte de Muffat. Ce dernier, pour s'afficher avec Nana, doit lutter contre sa rigueur morale et ses convictions religieuses, ce qui va le conduire à sa perte.
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