Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie dvd La Reine garçon):
"Mika Kaurismäki (oui, c'est le frère aîné d'Aki) a choisi de laissé de côté la pure reconstitution historique, très correcte en l'état mais relativement fauchée si l'on en juge par une production design assez minimale. Seul compte le personnage central (...). On tirera donc notre chapeau à la suédoise Malin Buska, qui réussit à incarner chaque nuance - et chaque degré d'opacité - de ce personnage atypique, fantasque et frondeur."
Abus de Ciné - Guillaume Gas
"Le souci de précision historique de cette reconstitution est perceptible, le manque de moyens aussi. Le charme opère grâce à la Suédoise Malin Buska."
Telerama
"On devine aisément ce qui a pu attirer Mika Kaurismäki dans cette personnalité hors du commun et en avance sur son temps, confrontée au délicat exercice du pouvoir quand presque personne autour d'elle ne soutenait ses choix politiques. Pourtant, malgré le parti-pris de ne pas tomber dans un naturalisme austère qui va souvent de pair avec les biographies historiques, le résultat final peine à convaincre : prisonnier de son didactisme appuyé et de sa volonté de rendre compte de manière quasi exhaustive des événements qui ont marqué le règne de la jeune monarque, le film ne parvient pas à restituer toute l'ambiguïté inhérente à son sujet, versant le plus généralement dans l'illustration académique."
Critikat
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Synopsis usuel:
En 1632, en pleine guerre de Trente Ans, le roi protestant Gustave II Adolphe de Suède tombe à la bataille de Luetzen. Une lutte pour le pouvoir divise son royaume. L’héritière légitime de la couronne est la fille unique du roi, la jeune Kristina. L'anticonformisme de cette princesse, élevée comme un garçon selon les souhaits de son père, heurte de front les traditions luthériennes. Passionnée par la philosophie de René Descartes, Kristina veut éduquer son pays qu'elle estime inculte. Ses désirs de modernité rencontrent bientôt l'hostilité des élites.
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