Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie dvd et blu-ray Légitime violence):
"Il est vrai que superficiellement, sur le simple synopsis, et sur une affiche ambiguë ça sent les relents d’extrême droite. Vision du film faite, c’est une erreur. Il eut été étonnant que Jean-Patrick Manchette connu pour ses opinions de gauche signa un scénario invitant les spectateurs à l’auto-justice."
Rue du Ciné
"A travers le drame d’un homme qui a presque tout perdu, le film se veut aussi bien le procès des groupes d’autodéfense qui sont à l’époque le fer de lance des débuts de l’extrême-droite politique, que celui des polices parallèles, telles que le SAC, abondamment utilisées avant 1981 par le parti gaulliste."
Le Blog d'Alexandre Clément
"La mise en scène ne réserve que peu de surprises, heureusement soutenue sur un bon scénario où Brasseur croisera la soeur du commenditaire de la fusillade, jouée par Véronique Genest, qui l’aidera finalement dans sa quête. Le déroulement est assez lent (très peu d’action) mais suffisamment bien écrit et surtout bien interprété pour réfléchir sans ennui au sujet."
Cinéma de Quartier
"La chasse à l’homme de Martin Modot n’a pas un grand intérêt, et semble parfois un peu écrite en dépit du bon sens."
Rue du Ciné
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Synopsis usuel:
Après un week-end comme tant d’autres, Martin Modot et sa famille vont prendre le train en gare de Deauville quand le destin les frappe. Au cours d’un hold-up, trois voyous tirent sur un homme qui riposte. Les voyous s’affolent et tirent aveuglément sur la foule. La femme, la fille et la mère de Martin Modot sont tuées. Son père est grièvement blessé. Martin Modot ne vit plus alors que pour retrouver les coupables. Un soir, il est contacté par un certain Miller, président d’une association d’autodéfense, personnage fanatique qui ne parle que de vengeance. Déçu par la police inefficace et malgré son aversion pour ce genre d’association, Martin Modot finira par faire appel à Miller.
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