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Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie dvd et blu-ray Spetters):
"Œuvre iconoclaste et inclassable, Spetters, film le plus détesté de la carrière de Verhoeven, ressort dans une version DVD restaurée. De quoi parachever la rédemption d'un cinéaste trop longtemps vilipendé." Avoir Alire "Des nombreux tollés suscités par le réalisateur Paul Verhoeven, Spetters fut en son temps le plus cinglant. Suffisant pour pousser celui qui par qui le scandale arrive aux Pays-Bas à envisager l'exil définitif. Accusé d'être - rien que ça - anti-femmes, anti-gays, anti-handicapés, il convient de rappeler la violence des premières réactions et de s'interroger sur ce qui rend un film extrême, abordant suicide adolescent et viol collectif, mais ne cultivant aucun discours haineux, à paraître aussi menaçant (...)." Dvd Classik - Jean-Gavril Sluka "Le vrai scandale de Spetters (expression néerlandaise pour « beaux gosses », mais signifiant aussi « éclat de boue ») est celui du degré de corruption que tolère, exige dans le capitalisme, le contrat social." Dvd Classik "Spetters, comme Showgirls, est une histoire d'arrivisme et d'ambition sociale contrariée, de lutte pour la survie dans un monde sans pitié." Olivier Père "En dressant le portrait a priori banal d'un trio d'amis passionnés par la moto dans la Hollande des eighties, Verhoeven conjugue à peu près toutes les péripéties traditionnelles du teen movie/drame de l'adolescence : les amourettes, les virées entre potes, les rivalités intrinsèques, les conflits avec les parents, l'angoisse devant l'avenir, etc. À la différence que chaque ingrédient se voit serti d'une tangibilité nouvelle. Là où l'ellipse permettait au cinéma d'ajourner l'immontrable, tout ou presque est dévoilé dans Spetters (...). Les corrections du père fondamentaliste, les sexes plein cadre des trois amis, la petit amie s'impatientant lorsque son amant n'arrive pas à bander, celle se plaignant d'un ébat trop froid ("Ma bière est trop froide." "Comme moi."), les homosexuels molestés à coup de barres de fer... autant de détails sans concession mais pour autant sans réelle complaisance ou amertume : tout le propos vise simplement et avec honnêteté à saisir le portrait d'une époque, à en étudier les contours." Avoir Alire - Alexandre Jourdain "Le cinéma de Verhoeven, trivial jusqu'à la démesure, ne se départit jamais d'une extraordinaire énergie vitale qui transcende son pessimisme. Par son esthétique crasseuse, son sublime mauvais goût et ses provocations tous azimuts Spetters aurait pu être le grand manifeste punk du cinéma du début des années 1980, avec Out of the Blue (1980) de Dennis Hopper et Videodrome (1983) de David Cronenberg, autres films géniaux. Mais Spetters est résolument du côté de la survie, pas de l'autodestruction. Le futur existe, sans doute aussi merdique que le présent." Olivier Père "Spetters sera un succès public mais provoquera un énorme scandale dans la presse et l'industrie du cinéma national, couvrant son réalisateur d'opprobre. Verhoeven sera accusé de pornographie, d'homophobie, de misogynie, de haine envers les handicapés – un des jeunes se suicide après un accident de moto qui le laisse paraplégique – et j'en passe." Olivier Père |
Synopsis usuel:
Périphérie de Rotterdam, Pays-Bas, 1980. Rien, Eef et Hans sont trois jeunes hommes issus de la classe ouvrière qui rêvent de gloire et de fortune, unis par leur passion du motocross et leur admiration pour la star nationale de ce sport, Gerrit Witkamp. Quand la belle vendeuse de frites Fientje s’installe dans leur ville, elle aussi rêvant de fortune, elle jette son dévolu sur celui des trois amis semblant promis au plus bel avenir, Rien. Mais suite à un accident, celui-ci perd l’usage de ses jambes. Fientje décide alors de séduire Eef qui, de son côté et en secret, s’enrichit en dépouillant des gigolos… |
Sortie ciné : 4 novembre 1992 Box office France: 1 921 entrées cinéma |
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