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Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie vod, dvd La Fille de Ryan):
"L'interprétation est magnifique, et il faut saluer le choix audacieux de l'acteur Robert Mitchum par David Lean, remarquable dans un contre emploi absolu, un maître d'école timoré. Il y a dans ce film un romantisme fiévreux qui perce sous la froideur et le caractère maniaque du cinéma de Lean. Le cinéaste ose des plans bucoliques et subjectifs dans lesquels la nature semble au diapason des sentiments éprouvés par Rosy." Olivier Père "La grande beauté du film tient à sa façon de faire tenir sur un même fil les puissantes crispations de la nature et les soubresauts intimes de son héroïne, d'orchestrer une forme monumentale pour recevoir les battements d'un coeur. Robert Mitchum a rarement été aussi émouvant que dans ce rôle d'homme sans libido (...)." Les Inrocks "La Fille de Ryan est une réussite artistique totale (...). Fidèle à sa réputation de perfectionniste et de mégalomane, Lean fait construire un village entier pour les besoins du film, entièrement tourné en décors naturels pendant une longue année en Irlande, dans des conditions difficiles en raison des caprices de la météo. L'impressionnante scène de tempête, lorsque les habitants du villages et des membres de l'IRA s'entraident et luttent contre les éléments naturels déchainés pour récupérer une cargaison d'armes livrée par les Allemands, nécessita à elle seule plus de quatre mois de tournage." Olivier Père "Le film ose aborder un sujet extrêmement sensible, le terrorisme en Irlande au début du siècle, la résistance et la délation, mais se concentre sur le récit intimiste de la vie d'une jeune femme." Olivier Père "Comme d'habitude la petite histoire se mêle à la grande pour dépeindre le destin des personnages même si le ton se fait plus intimiste (sur le fond du moins) ici que dans ses trois précédents film. On suit le destin de Rose, jeune fille ne rêvant que de grande épopée romantique et donc forcément à l'étroit dans ce petit village isolé." Chroniques du Cinéphile Stakhanoviste "La fille de Ryan sera éreinté par la critique new-yorkaise et David Lean, meurtri, cessera de tourner pendant près de quinze ans." Ciné Club de Caen "Ce très beau film de Lean va être quasiment assassiné par une presse déchaînée, en tête de laquelle figure la journaliste Pauline Kael, au point de décourager le réalisateur qui, jusqu'alors, avait été encensé par elle, de poursuivre sa carrière. Que s'était-il passé pour que la critique vire de bord à ce point ? Difficile de le dire. Une certaine lenteur peut-être, un petit quelque chose avec le bovarysme qui ne correspondait plus à l'époque, une incontestable naïveté dans la narration, des personnages trop stéréotypés, difficile à dire car l'opus réserve de belles surprises et déroule devant nos yeux des scènes magnifiquement filmées, des paysages grandioses et une interprétation irréprochable." La Plume et L'image "Si Lawrence d'Arabie est incontestablement le "film parfait" de David Lean, La Fille de Ryan est peut-être son chef-d'œuvre, en tout cas sa réalisation la plus personnelle. Le temps a fait son travail et ce film a acquis aujourd'hui une réputation conforme à ses immenses qualités dramatiques et picturales. Il est seulement fort dommage que la réception douloureuse de cette production singulière, complètement décalée par rapport à son époque, ait tenu éloigné si longtemps son maître d'œuvre des plateaux de cinéma." Dvd Classik "David Lean, spécialiste des épopées lyriques en temps de conquêtes ou de crises politiques, n'a jamais vraiment su faire court : Lawrence d'Arabie raflait en 1962 tous les Oscars avec ses 3h47 de panarabisme tandis que Le Docteur Jivago, sorti en 1965, arborait fièrement ses 3h17 d'amours interrompues par les charniers russes et mondiaux. Si La Fille de Ryan tient son rang de « long » métrage, il ne réussit pas toujours à retrouver le souffle épique, synthèse de la grandeur du sentiment et de l'esprit, de ces précédentes sagas." Critikat |
Synopsis usuel:
1906, Irlande. Rosy Ryan, fille de tenancier, épouse Charles Shaughnessy, un instituteur veuf de 15 ans son aîné. Cultivé et bon, Charles ne la satisfait cependant pas. Rosy devient alors la maîtresse d’un officier britanique, Randolph Doryan, qui souffre d’une blessure reçue en France… |
Sortie ciné : 9 novembre 1970 Box office France: 719 088 entrées cinéma |
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