|
|
|
vod
dvd blu-ray
|
|
Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie dvd et blu-ray Bianca):
"Nanni Moretti incarne un professeur de maths très cartésien qui apprécie que le bonheur de ses amis ou voisins soit au zénith. (...) Derrière ce personnage à la fois sans concession et fragile, Nanni Moretti a construit un univers décalé et loufoque dans une école hors du commun avec des professeurs hauts en couleur. Il flirte avec l'intrigue policière et la parodie avec grande maîtrise et originalité." L'Oeil sur l'Ecran - Elle "Un héros observe le monde dans l'Italie des années 1980, artisan du bonheur des autres au détriment du sien. Bianca est l'un des chefs-d'œuvre de Nanni Moretti." Les Inrocks - Murielle Joudet "Nanni Moretti insuffle beaucoup de fraîcheur et d'humour dans Bianca, à la fois par ce collège assez extravagant et surtout par cette obstination qu'a son personnage à vouloir forcer le bonheur autour de lui." L'Oeil sur l'Ecran - Lui "Michele vit sa vie et la manière dont Moretti nous la raconte, devant et derrière la caméra, s'inscrit tout à fait dans la comédie italienne des années 1980 : humour sans partage, absurde, mordant, touchant." L'Heure de la Sortie "La personnalité du personnage principal de Bianca est à la fois profondément agaçante et furieusement attachante. Nanni Moretti parvient à nous faire ressentir de l'empathie pour ce Michele qui se mêle de tout et de n'importe quoi et qui ne s'attire que des ennuis." Mondociné "A première vue, Bianca est une comédie policière qui s'inscrit dans une certaine tradition italienne, celle des Monicelli et Comencini. (...) Avec un style qui n'appartient qu'à lui, Moretti s'attribue la triple fonction du voyeur / témoin / suspect, toujours à l'affût des dérives des institutions – ici l'éducation nationale – comme des crises de la vie privée. Moretti brocarde avec ironie les méthodes d'enseignements révolutionnaires du lycée Marilyn Monroe dont le proviseur est un ancien soixante-huitard constamment survolté et bronzé aux UV. Le portrait de ce jeune professeur obsessionnel solitaire, douloureusement inadapté au monde, fait basculer le film dans une inquiétante étrangeté, une dissonance inconfortable. Cette plongée progressive dans la folie n'est pas sans évoquer les dérives suicidaires des personnages tragi-comiques de Marco Ferreri." Olivier Père " Avec Bianca, Moretti, influencé par La femme d'à côté de Truffaut qui sort en Italie en 1981-82, change de style. Il fait dorénavant davantage attention à la position de la caméra et évite de la déplacer au hasard. La caméra fixe devient un élément essentiel de son style. Elle rappelle au spectateur que ce n'est pas la réalité qui est montrée mais un point de vue, une reconstruction de la réalité, un artifice. Moretti a certes déjà utilisé la caméra fixe depuis Je suis un autarcique mais il en a sans cesse amélioré son usage. Ce procédé vise à privilégier le montage interne. Les acteurs vont et viennent ce qui évite les découpes premier plan et arrière plan, champ-contrechamp etc." Ciné Club de Caen "Mêlant autofiction et farce en repoussant continuellement les frontières du bon goût, combinant de nombreuses influences cinématographiques (de la comédie italienne au cinéma de Truffaut en passant par celui de Woody Allen), Moretti signe avec Bianca un film déroutant et fracturé. Le cheminement de Michele impose une narration syncopée et détachée de toute approche réaliste. La mise en scène elle-même épouse les continuels soubresauts d'un personnage au déséquilibre tangible dont la rigueur des mathématiques ne garantit pas la santé mentale." Culturopoing |
Synopsis usuel:
Michele, professeur de mathématiques, prend ses fonctions dans l’extravagant lycée Marilyn Monroe. C’est un célibataire doublé d’un voyeur qui espionne ses voisins et se répand en conseils conjugaux auprès de ses amis qui pourtant ne lui demandent rien. Sa rencontre avec la belle Bianca, disposée à l’aimer, le bouleverse et remet en cause toute son existence. D’autant qu’autour de lui, voisins et amis meurent mystérieusement, pour peu qu’ils vivent une certaine agitation sentimentale… |
Sortie ciné : 16 avril 1986 Box office France: 56 675 entrées cinéma |
|
|