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Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie vod, dvd et blu-ray Passe ton bac d'abord):
"De manière époustouflante, les acteurs-adolescents de Maurice Pialat, tous choisis avec pertinence et précision, ont un corps, une voix, un ton, un accent - celui du Nord -, un regard. Le film investit des moments de la vie - rapports amoureux, amicaux, parentaux - d'une dizaine de jeunes gens qui sont face à cette muraille sociale et culturelle qu'est le bac. Il met à nu des qualités rarement développées chez les cinéastes français : les sentiments, les gestes, une « tenue », toujours arrimée à un corpus social (la famille, les copains et les copines) et enclavés dans l'espace socio-éducatif du moment (les problèmes de l'emploi, de l'éducation, de l'école). Je ne vois guère aujourd'hui que Jean Eustache, Jacques Rivette, Éric Rohmer ou Jacques Rozier à oeuvrer dans une direction analogue." Gérard Courant - Cinéma 79, n° 249, septembre 1979 "On suit tout au long d'une année scolaire différentes tranches de vie d'un groupe d'amis en classe de terminale. Il faudra pourtant attendre la dernière scène pour apercevoir une salle de classe, le reste du film nous promenant dans une errance sans but où tout semble joué pour ces adolescents issus de la classe ouvrière. Dès lors l'ensemble du récit repose sur l'éphémère et le renoncement, tout n'étant qu'une attente ténue avant une vie forcément ennuyeuse et sans but dans la grisaille lensoise. (...) l'angoisse latente restant le sentiment dominant. (...) Pialat parvient à rendre ces angoisses existentielles universelles." Chroniques du Cinéphile Stakhanoviste "Cette année de terminale est le dernier sas avant de rentrer dans le rang, de plonger dans le processus de reproduction. La vie étriquée des parents se pose en modèle aussi détesté qu'inévitable. Les étreintes fugaces deviennent le seul moyen de résistance à la mort qui rôde. Mort lente du corps par le travail routinier et humiliant, mort instantanée de l'amour dans le mariage où tombent les injures et les coups. Pour les garçons, la fuite vers Paris est synonyme d'un avenir incertain, mais qui a le mérite d'être ouvert. Pour les filles, toute tentative de libération doit passer par une lutte à mort avec leurs mères. Celles de Pialat sont les plus terrifiantes que le cinéma ait produites depuis Hitchcock. Chez ce dernier, elles étaient des mères abusives et castratrices. Dans Passe ton bac d'abord, elles sont les garantes de l'immuabilité de la misère." Les Inrocks - Frédéric Bonnaud |
Synopsis usuel:
Dans une ville du Nord de la France, des adolescents voient approcher le baccalauréat avec une anxiété tempérée d’indifférence. Pour eux, c’est l’année des conflits avec les adultes et les enseignants qui considèrent l’examen comme un passeport pour le travail. Passeport pour le chômage pensent plutôt les jeunes, désabusés. |
Sortie ciné : 29 aout 1979 Box office France: 337 412 entrées cinéma |
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