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Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie dvd et blu-ray La Mariée était en noir):
"La Mariée était en noir est un opus à la fois atypique et en même temps très personnel pour François Truffaut. Véritable hommage à l'un de ses maîtres, le film est une déclaration d'amour au cinéma d'Alfred Hitchcock. (...) Certes, Truffaut ne parvient pas à bâtir un suspense aussi précis et prenant que ceux du grand Alfred. Cette Mariée possède un rythme un peu trop métronomique et ne crée que quelques scènes de réelle tension. De surcroît, le fond de l'histoire est un peu décevant. Les qualités sont donc à chercher du côté d'un casting incroyable (Moreau, Bouquet, Lonsdale, Brialy, Rich, Denner) et de l'intrigant processus d'imitation développé par Truffaut. Vampirisant son modèle, il précède le post-modernisme obsessionnel d'un De Palma, provoquant ainsi la fascination du cinéphile." Ecran Large - Jean-Noël Nicolau "C'est l'apogée de la tentation hitchcockienne de Truffaut : adaptation d'Irish, musique d'Herrmann... (...) Le film baigne dans un hiératisme irréel, une recherche formelle assez gauche et inhabituelle pour le cinéaste, et l'actrice est presque trop charnelle pour le rôle. Mais c'est justement ce qui rend le film si beau et si poignant, cette volonté désespérée d'y croire, de ressembler au modèle inaccessible. Le syndrome Vertigo." Les Inrocks - Serge Chauvin "Film extrêmement froid dans son refus de toute empathie avec les personnages, c'est par contre une des plus brillantes mises en scène de Truffaut. Celle où la référence à Hitchcock est la plus explicite et revendiquée ne serait-ce que par la musique confiée à Bernard Hermann." Ciné Club de Caen "Truffaut s'entoure de grands acteurs comme Claude Rich, Michel Lonsdale, Jean-Claude Brialy, Michel Bouquet. Le personnage du peintre amateur de femmes interprété par Charles Denner apporte de la légèreté et de la fantaisie à l'ensemble. L'ambiance est pesante, semblable à la détermination implacable de cette femme détruite par son amour perdu." L'Oeil sur l'Ecran - Elle "Souvent classé parmi les plus mauvais Truffaut, ce film n'est pourtant pas dénué de qualités. Tout d'abord, le scénario en lui-même (signé William Irish) est à classer parmi les meilleurs romans policiers ; ensuite François Truffaut parvient à créer un personnage assez énigmatique, presque envoûtant même, autour de Jeanne Moreau. En revanche, il faut reconnaître que la construction est un peu « collier de perles » et les personnages masculins n'ont pas le temps d'être développés correctement, mis à part celui interprété par Charles Denner. Mais au final, La Mariée était en noir reste intéressant à regarder." L'Oeil sur l'Ecran - Lui "La mariée" est un film étrange, parfois complètement raté mais qui comporte quelques réussites majeures. Truffaut semble vouloir y appliquer les leçons d'Hitchcock sans renoncer pour autant à sa propre petite musique. (...) Comme dans tous les romans d'Irish, La Mariée était en noir est une abstraction, une construction mentale plus qu'une histoire policière. Face à cette mécanique de l'esprit, Truffaut peine à trouver une incarnation satisfaisante. L'histoire, transplantée dans la province française, commence par jurer dans la médiocrité du décor. Chaque apparition de Jeanne Moreau est un coup de force que le scénario a du mal à justifier. Pourtant centré sur un seul personnage, le film court après son unité. Il apparaît froid et par trop théorique, écartelé entre des aspirations contraires, manquant terriblement de chair et dépourvu des moyens artistiques et financiers de ses ambitions d'égaler le formalisme hitchcockien." Libération - Frédéric Bonnaud "L'élément de filiation le plus flagrant avec Hitchcock est l'omniprésente partition de Bernard Hermann, parfois en décalage avec l'action, mais œuvrant toujours dans la grandiloquence sophistiquée." Ecran Large "Le pitch rappelle énormément celui de Kill Bill (...). A sa sortie en 2003, Quentin Tarantino jurait pourtant ne pas avoir vu ce classique français" Première |
Synopsis usuel:
En mai 1967, alors qu'il sort de l'église au bras de son épouse, David est abattu d'une balle. Devenue soudain veuve, Julie, la mariée, se lance à la recherche des assassins. Elle part sur la Côte d'Azur et se rend aux fiançailles de Bliss. Elle attire ce dernier sur le balcon et le pousse dans le vide. Plus tard, Julie part à la rencontre de Coral, un petit employé de bureau alcoolique. Elle accepte de venir chez lui et l'empoisonne. |
Sortie ciné : 17 avril 1968 Box office France: 1 274 411 entrées cinéma |
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