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Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie dvd La Marie du Port):
"L'interprétation de Jean Gabin est admirable : maîtrise de soi, puissance, sobriété ; on ne peut mieux faire qu'évoquer la classe d'un Raimu. Blanchette Brunoy est fine, gentille, dolente autant que cela convient à son rôle." Le Monde "Il se passe peu de choses dans le film, sinon d'immenses drames intérieurs. Drame de l'homme qui ne veut pas abdiquer, drame de la maîtresse nonchalante et délaissée, drame de l'adolescente ambitieuse et qui doute, par instants, de son pouvoir de séduction, drame du jeune amoureux évincé, de la cupidité paysanne, de la médiocrité provinciale. N'y en a-t-il donc pas assez ? Et pour ma part, j'admire avec quelle souplesse, avec quelle habileté ils nous sont exposés." Franc-Tireur - Jean Néry, mars 1950 "A l'époque, plusieurs critiques, dont Claude L. Garson de L'Aurore, reprochent au cinéaste d'avoir voulu faire un remake déguisé de Quai des Brumes à travers « ce film un peu démodé qui ressemble trop au cinéma de 1939 et pas assez à celui de 1950 ». Un remake amer, alors, tant les personnages, prisonniers des conventions sociales, sont ici condamnés, malgré leurs aspirations à des vies étriquées. Le duo formé par Gabin, vieilli prématurément, et la toute jeune Nicole Courcel fonctionne à merveille. Et la mise en scène, plus sobre que dans Quai des Brumes, est toujours juste." Mon cinéma à moi "Marie veut s'assurer d'obtenir le mariage et les clefs du restaurant. Le changement est complet dans l'œuvre de Carné : l'héroïne interprétée par la toute jeune Nicole Courcel ne se laisse pas porter par le destin, elle décide. Pas de romantisme, pas de sentimentalisme, pas de brume, tout se déroule en pleine clarté, en plein soleil (...)." Festival Lumière "Du roman de Georges Simenon, Carné a préservé la vigueur dramatique et les personnages forts. Il se sert du pittoresque petit port de pêche de Port-en-Bessin pour dépeindre une marée humaine grouillante. Moins noir que d'autres films contemporains, La Marie du Port reste néanmoins marqué du triste sceau de la manipulation. Mais au milieu de cette galerie de portraits parfois caricaturaux, Gabin, exemple même de droiture et d'exemplarité, s'impose." Mon cinéma à moi - Stéphane Brisset "…que ce film soit moins brillant peut-être que les autres Carné qui nous a toujours gâtés par d'éblouissantes virtuosités, c'est incontestable; mais cette Marie du Port, par sa sobriété, par la qualité de son interprétation et celle - étonnante - des images d'Alekan, bref, par sa ligne, est une oeuvre digne du réalisateur du Quai des Brumes et des Enfants du paradis." Libération - Jeander, mars 1950 |
Synopsis usuel:
Propriétaire d’une brasserie et d’un cinéma à Cherbourg, Henri accompagne Odile, sa maîtresse, dans son village natal. Elle, dont la relation avec Henri n’a jamais été acceptée par la famille, doit assister à l’enterrement de son père. Alors qu’il attend au café que la journée passe, le très séducteur Henri remarque Marie, la jeune soeur d’Odile. Quelques jours après, de retour sur place, car il a acheté un bateau, Henri tente de charmer Marie. Il lui propose de l’engager dans sa brasserie. Mais la jeune femme ne se laisse pas séduire facilement. |
La Marie du Port est un film en noir et blanc. Sortie ciné : 25 février 1950 Box office France: 2 691 123 entrées cinéma |
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