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Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie dvd et blu-ray Le Baron de l'écluse):
"Le Baron de l'écluse est un monument filmique à la gloire de Jean Gabin comme on les aime : la confirmation adroite des capacités remarquables d'un acteur, dès lors sur la dernière lignée droite d'une illustre carrière (...)." Critique Film "C'est une chronique, drôle, intelligente, menée à cent à l'heure par l'excellent Jean Delannoy, qui ne se contente pas d'être « au service » de son acteur principal, mais qui sait insuffler un rythme, une gouaille et qui n'omet jamais l'émotion et la mélancolie qui s'installent au fur et à mesure que l'on apprend à connaître Jérôme Napoléon Antoine." Home Popcorn "Ce film n'est pas le premier qui vient à l'esprit quand on songe à la filmographie tardive de Jean Gabin. Il n'est ni même dans les cinq premiers. Certes, de plus grands films sont sans doute beaucoup mieux balancés, mieux écrits, mais il n'empêche... il y a une certaine forme d'injustice à omettre trop souvent ce baron. Il est vrai que la structure en deux parties peut paraitre un peu déséquilibrante, à tel point qu'on a facilement l'impression de voir deux films différents accolés. Mais au final, il émane de ce film quelque chose d'absolument charmant." Sens critique - Alligator "Certes, on pourra légitimement tiquer face au discours moralisateur et à la vision condescendante du petit peuple, en constante admiration devant le baron Jérôme Napoléon Anthoine et sa "nièce", la gourgandine Micheline Presle (qui nourrit les fantasmes lubriques des vieux villageois). Mais si l'on fait abstraction de cette dimension complaisante, Le Baron de l'écluse offre un divertissement à l'ancienne assez délectable, magnifié par les dialogues souvent inspirés d'Audiard. Quand on aime la langue française, les bons mots et les jolies formules, on se régale de certaines saillies du baron (...)." Sens critique - Valcancun "On a droit avec ce Le Baron de l'écluse à une vision franchouillarde d'une petite bourgade de France profonde et à une histoire franchement cousue de fil blanc qui reste divertissante mais superficielle. Pas de quoi s'extasier mais bon, ça fait quand même un bon petit divertissement du dimanche soir à la réalisation assez bien maîtrisée, qu'on oublie cela dit très vite après l'avoir vu." Le Ciné de Neil "Inspiré d'une nouvelle du génial Simenon, Le Baron de l'écluse demeure d'une platitude morne." Sens critique - Thomas Valero "Ce n'est pas le meilleur film de Gabin. L'intrigue quasi-inexistante est sans profondeur et met un temps considérable à s'installer. (...) on regrette le rythme lent, les effets de style un peu hésitants donnant quelques fois l'impression de meubler un film qui semble construit en deux parties. Ce sentiment de coupure donne même l'impression que le film est réalisé par deux personnes différentes tant l'unité du film ne tient qu'à peu de choses. On apprécie toutefois le jeu impeccable et implacable de Gabin qui redonne un lustre évident à ce charmant navet. Son flegme aristocratique et son naturel sauvent le mobilier mais le Yacht prend l'eau…Le moralisme sans doute un peu minable du personnage côtoie les profondeurs abyssales de la simplicité sans intelligence. En un mot : décevant." Sens critique - Thomas Valero "Dès le départ, Gabin en monocle manquait de crédibilité ; le seul avantage de son décalage est d'égayer (subvertir ? ) les apparences sommairement brutales de son personnage, un aristo déchu se prenant pour un bienfaiteur (monsieur épargne les petits, en restant obstinément rigide et hautain face à eux). Ce qui le rend vaguement odieux c'est cette manie de se prendre pour un esprit libre, en déployant son moralisme avec la même bassesse bien déguisée que les 'politiquement correct' à venir (sur une autre rive). Le film partage son contentement et ses vues, sans le moindre recul, avec le culot de singer la complexité quand il ne fait que flatter le chaland : en remuant la gourdasse de luxe, observant sereinement le prolo docile dans ses occupations folkloriques ou le petit commerçant dans ses affaires étriquées, ou encore en agitant de lourds sentiments, qu'il ne respectera pas. Sans doute car monsieur est trop indépendant ; à moins qu'il ne trouve là, comme un déchet argenté se prendrait pour un 'anarchiste de droite', un modèle élevé pour cautionner une attitude médiocre (ici, garder un train de vie fastueux malgré le déclassement, tout en se donnant des airs de philosophe partageux, fin connaisseur des vices de l'Homme donnant l'absolution)." Sens critique - Zogarok |
Synopsis usuel:
Ex-héros de la première guerre mondiale, Baron déchu et ruiné, Antoine vit d’expédients entre Deauville et Monte-Carlo grâce à ses relations. Heureux gagnant d’une partie de cartes face à un riche marquis, il obtient, en guise d’une partie de ses gains, un yacht qu’il doit aller chercher à Rotterdam. Il embarque sur le bateau en compagnie d’une ancienne maîtresse, Perle, en direction de Monte-Carlo… |
Le Baron de l'écluse est un film en noir et blanc. Sortie ciné : 13 avril 1960 Box office France: 3 160 233 entrées cinéma |
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