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Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie vod, dvd Saint Omer):
"Saint Omer n'est pas un simple récit judiciaire. C'est un éblouissement d'écriture, subtil, sur le déterminisme culturel et familial, le cinéma et la maternité avortée." Avoir Alire "Aidée de comédiennes sensationnelles, (...) Alice Diop signe un film puissant où, soumise à la pression parentale, invisibilisée par son mari, en proie à un racisme insidieux (le témoignage de sa prof de philo prompte à se demander comment une femme comme elle peut s'intéresser au philosophe Wittgenstein), Laurence Coly n'est ni tout à fait coupable ni tout à fait victime. Plus qu'ému, on en sort terrassé par la façon magistrale dont Diop a su tenter de saisir l'insaisissable et de remettre en cause les idées reçues." L'Obs - Sophie Grassin "Derrière l'apparent académisme du film de procès, Saint Omer déploie une ampleur et un mystère qui le font presque tendre vers le fantastique. Pour son premier long-métrage de fiction, Alice Diop signe une oeuvre profonde, intelligente, touchante et radicale (...)." Ecran large - Mathieu Victor-Pujebet "Saint Omer s'inspire de l'affaire « Fabienne Kabou », du nom de cette mère infanticide ayant noyé son enfant sur une plage de Berck en 2013. (...) Saint Omer, doublement récompensé à la dernière Mostra de Venise (meilleur premier long métrage et Grand Prix du Jury) a été choisi pour représenter la France aux Oscars et a obtenu le Prix Jean Vigo." Première - Thomas Baurez "Alice Diop ne met pas en scène le fait divers en tant que tel. Elle restitue le procès à partir du verbatim des audiences. Elle met en place un dispositif sans doute d'une grande rigueur (plans fixes et acteurs le plus souvent face caméra), mais d'une rigidité et d'une atonie assez rebutantes." Le Figaro - Etienne Sorin "Autant le dire d'emblée, il faut être extrêmement attentif pour comprendre que Rama, la femme qui nous est présentée rapidement en début de film, sorte de double de la réalisatrice elle-même, n'est pas l'une des jurés potentiels convoqués au tribunal pour être choisis ou révoqué, mais une romancière venue écouter (elle ne prend pas de notes...) le procès de cette femme, Laurence Coly (...). Et un sentiment ne nous quittera pas de tout le métrage, impression qu'Alice Diop, tant concentrée sur son concept (donner à un personnage de femme noire le droit d'exister dans son intimité) et ses messages, se soucie finalement bien peu du spectateur, Car il faudra justement à celui-ci sans doute avoir lu au préalable l'intégralité du dossier de presse ou diverses interviews de la réalisatrice pour parvenir à saisir l'ampleur des intentions de celle-ci (...)." Abus de Ciné - Olivier Bachelard "A vouloir faire deux films en uns (démystifier à la sauce documentaire une Médée devenue femme complexe, ou parler de la reproduction du passé et de la charge de devenir mère), Alice Diop ne réussit ni l'un ni l'autre, et le fait que le film ait obtenu le Grand Prix du jury au festival de Venise est surtout un signe de l'époque, que le sujet de fond est plus important que la forme et l'accessibilité du projet." Abus de Ciné - Olivier Bachelard |
Synopsis usuel:
Rama, jeune romancière, assiste au procès de Laurence Coly à la cour d’assises de Saint-Omer. Cette dernière est accusée d’avoir tué sa fille de quinze mois en l’abandonnant à la marée montante sur une plage du nord de la France. Mais au cours du procès, la parole de l’accusée, l’écoute des témoignages font vaciller les certitudes de Rama et interrogent notre jugement. |
Sortie ciné : 23 novembre 2022 Box office France: 89 027 entrées cinéma César 2023 : César de la Meilleure première oeuvre. |
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