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Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie dvd et blu-ray L'Ange rouge):
"En soulageant sexuellement les blessés et les mourants, une infirmière devient une sorte de vampire empathique qui traverse l'enfer en gardant une innocence qui n'est qu'un prélude au néant. Chef-d'œuvre absolu d'un romantisme malsain, L'Ange rouge a peu d'équivalents dans l'histoire du cinéma (...)." Le Monde - Jean-François Rauger "Parfait exemple du combat entre Eros et Thanatos, L'Ange rouge est un grand film transgressif, ample et intime, à la fois brûlot antimilitariste et drame érotique. (...) Entièrement restauré, le film nous parvient aujourd'hui dans son incroyable beauté." Le Bleu du Miroir - François-Xavier Thuaud "Pour Masumura, l'amour se dote de vertus spirituelles et charnelles indissociables et l'accomplissement intime passe par un équilibre des deux. Ainsi, seul le devoir a conduit Sakura à venir en aide à un homme qu'elle déteste, la pitié pour ce corps agonisant comme sa rancœur envers le violeur empêchant cette plénitude." East Asia - Justin Kwedi "Tous ces hommes diminués n'ont qu'une demande, un seul espoir insensé, que l'infirmière les touche, les raccorde ultimement à leur virilité perdue. Scènes de viol, de masturbation, scène d'amour hallucinante dans les bras d'un homme qui n'en a plus, scène d'impuissance, toutes suggérées avec une pudeur qui en rehausse la violence symbolique." Libération - Isabelle Potel "Déstabilisant, tant son honnêteté visuelle et narrative évite soigneusement tout sentimentalisme ou héroïsme facile, autant qu'elle n'épargne jamais son auditoire de séquences violentes et viscérales, L'Ange rouge dévoile la réalité rugueuse et horrible de la guerre dans ce qu'elle a de plus effroyablement humaine, pour mieux pointer son inutilité. Une merveille, rien de moins." Focus Cinéma - Jonathan Chevrier "Le cinéma japonais des années 1960 est décidément pas mal tourné vers sa sale guerre, assez semblable à notre 14-18 : la guerre sino-japonaise. (C'est le cadre du triptyque de Kobayashi, La Condition de l'homme.) Comme d'habitude, on voit la volonté de montrer l'horreur de la guerre. En choisissant comme personnage principal une infirmière, on privilégie l'horreur de l'après, le carnage presque, pour y trouver assez étrangement une sorte de chirurgie du désir que certains ne trouveront pas à leur goût. On est très loin de ce que pourrait être un film patriotique. Une grande partie du film repose sur la nécessité de couper membres après membres, souvent sans anesthésie. Une boucherie." La Saveur des goûts amers |
Synopsis usuel:
Dans un hôpital de campagne, une jeune infirmière assouvit son désir de domination en séduisant des soldats mutiles. Même le médecin ne peut résister a cette tourmente charnelle. |
L'Ange rouge est un film en noir et blanc. Sortie ciné : 16 avril 1969 |
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