|
|
|
vod
dvd
|
|
Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie dvd Les Petites Marguerites):
"Les Petites Marguerites, film culte irrésistible, annonce le printemps de Prague deux ans plus tard. L'importance des Petites Marguerites est donc d'abord historique. Cette œuvre foisonnante raconte une génération désabusée à travers le quotidien de deux filles, Marie 1 et Marie 2 (interprétées par Jitka Cerhová et Ivana Karbanová, qui n'avaient aucune expérience d'actrice) exprimant avec ferveur leur soif de liberté et leur refus du patriarcat." Bande à part - Benoit Basirico "Les Petites Marguerites joue d'un burlesque du scandale (...) où l'anticonformisme dévoile l'arbitraire des conventions. (...) Loin de s'en tenir au tract libertaire, Les Petites Marguerites se mue en une critique impitoyable du consumérisme (un rapport à la bouffe en remplacement de partenaires sexuels pour le moins malsain qui culmine dans un obscène gaspillage)." Dvd Classik - Jean Gavril Sluka "La bataille de bouffe est la scène qui scandalisera le régime (...). Les Petites Marguerites deviendra le manifeste détonnant d'une génération simultanément gâtée et frustrée." Dvd Classik - Jean Gavril Sluka "Actrice et mannequin devenue cinéaste, Vera Chytilova est une des premières femme à avoir suivi l'enseignement de la prestigieuse école de cinéma pragoise FAMU. Si Les Petites Marguerites, son deuxième long-métrage de fiction, est aussi le plus célèbre, c'est qu'elle fut réduite au silence peu de temps après, par la répression politique qui a suivi l'écrasement du Printemps de Prague de 1968." Le Monde - Isabelle Regnier "Influencée par la Nouvelle Vague française – les jeux de couleurs primaires empruntés à Godard, les faux raccords, la vérité qu'apportent les acteurs à leurs personnages, l'inscription de la fiction dans la vie telle qu'elle est… –, Vera Chytilova a mis ses enseignements au service d'une narration expérimentale teintée de surréalisme, injectant dans sa fiction ébouriffée des séquences animées abstraites en papier découpé (magnifiques), des archives documentaires, mélangeant le noir et blanc et la couleur, pastichant le cinéma muet…" Le Monde - Isabelle Regnier "Formellement très réussi, le film s'avère audacieux par le fond, qui, sous des dehors humoristiques, fait éclater un nihilisme et une violence, à travers Marie 1 et Marie 2. Ces dernières ne supportent apparemment pas de passer inaperçues et semblent prêtes à toutes les provocations pour se sentir exister ou pour être à l'image de cette dépravation qu'elles constatent dès le début. Leurs facéties de mauvais goût, les tours pendables qu'elles jouent ne cacheraient-ils pas une profonde angoisse existentielle ? " Le Bleu du Miroir - Eric Fontaine "L'attitude de ses deux personnages fige un peu le film dans son époque. Mais l'ambiguïté fondamentale de son propos, la poésie déglinguée des formes et des couleurs, l'énergie de ce montage au mépris des convenances l'y arrachent et lui assurent une place dans l'histoire de la modernité." Le Monde - Isabelle Regnier |
Synopsis usuel:
Marie 1 et Marie 2 s’ennuient fermement. Leur occupation favorite consiste à se faire inviter au restaurant par des hommes d’âge mûr, puis à les éconduire prestement. Fatiguées de trouver le monde vide de sens, elles décident de jouer le jeu à fond, semant désordres et scandales, crescendo, dans des lieux publics… |
Sortie ciné : 15 novembre 1967 |
|
|