Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie vod, dvd et blu-ray Amsterdam):
"Taillé pour les Oscars, Amsterdam à toutes les chances de raffler un maximum de nominations que ce soit pour son trio de tête que pour son incroyable brochette de seconds rôles. C'est aussi un film magistralement mis en scène aux décors, aux costumes et à la direction photo formidables. L'intrigue du film risque cependant de laisser plus d'un spectateur sur le carreau et il faudra certainement plus d'un simple visionnage pour en capter tous les tenants et le aboutissants. Amsterdam est cependant tellement réussi que nous y replongerons avec plaisir."
Freakin'Geek
"Margot Robbie, Christian Bale et John David Washington mènent le bal d'un film à la complexité ambitieuse et à la mise en scène extravagante mais qui a tendance à partir un peu trop dans tous les sens."
Première - Pierre Lunn
"Amsterdam ravive les grandes heures d'un cinéma hollywoodien ambitieux que l'on croyait perdu en salle. Las ! Son passionnant sujet et sa folie à la frères Coen s'émoussent dans une mise en scène lunatique et un finale aussi attendu qu'explicatif. Quel plaisir, néanmoins, de fréquenter ce trio d'insoumis."
L'Obs - Nicolas Schaller
"David O. Russell voudrait signer une comédie douce-amère sur la montée inévitable du fascisme, et sur le papier, c'est passionnant. Mais à trop jouer sur l'ironie dramatique et ses ruptures de ton hasardeuses, Amsterdam se prend les pieds dans le tapis. Reste de beaux apparats, à commencer par un casting savamment pensé."
Ecran large - Antoine Desrues
"Tout en ayant été plutôt convaincus par ce nouveau long, nous allons émettre d'emblée une réserve sur le scénario écrit par David O. Russell. Celui-ci est découpé en trois actes bien distincts. Le premier acte, qui nous présente la situation et les personnages est soigné et le troisième est assez animé en rebondissements jusqu'au dénouement final, mais le second s'avère trop long et mal rythmé. Du coup, l'ennui commence à se faire sentir, et c'est bien dommage. Si le scénariste-réalisateur avait voulu couper certaines scènes pas forcément pertinentes, cela aurait permis d'obtenir un film au rythme bien plus soutenu."
Culturellement vôtre - Guillaume Creis
"Volontairement nébuleux, le film noie toutes ses pistes narratives, tonales et esthétiques durant 2h15, enchaînant les ruptures au sein même des séquences et dénaturant le peu de fil conducteur identifiable pour le spectateur. Amsterdam, revient sur ses pas, tourne en rond, (...) en réussissant à rater sa cible à chaque fois tant la vacuité du cœur reste visible. Velléités politiques, comédie humaine infusée par des références au médium théâtral, Oulipo cinématographique du point de vue d'un vétéran traumatisé par la guerre ? Le long-métrage se veut être un peu tout en même temps, et à la longue ne devient jamais ne serait-ce qu'une petite chose de tout cela."
Le Bleu du Miroir - Tanguy Bosselli
"O'Russell se perd totalement dans une mayonnaise indigeste, ses bavardages incessants, son esbroufe visuelle et, c'est un comble, la vacuité de son propos social et politique."
Paris Match - Fabrice Leclerc
"Entre le thriller déjanté, la fable (pseudo-politique) et la comédie burlesque, ce nouveau O.Russell est une cacophonie désagréable qui jacasse sans arrêt pour ne rien dire, qui se complique la narration pour ne rien raconter, qui se disperse façon puzzle pour ne rien dessiner au final… En fait, Amsterdam fait dans l'exagération caricaturale permanente à tous les niveaux. Dans le tarabiscotage d'une histoire bêtement entortillée. Dans la surexcitation du jeu bouffon de comédiens agaçants. Dans l'agitation visuelle d'une mise en scène frénétique."
Mondociné - Nicolas Rieux
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Synopsis usuel:
A New York, en 1933, Burt Berendsen, chirurgien, consacre une bonne partie de son activité à réparer les « gueules cassées », des homme, qui, comme lui, ont été plus ou moins gravement défigurés lors de la Première Guerre mondiale. Le praticien est par ailleurs en délicatesse avec l'ordre des médecins, qui lui reproche de tester tout seul des médicaments expérimentaux, destinés à apaiser les souffrances de ses camarades de front. Il trouve du soutien et un travail régulier auprès de son ami Harold Woodman, un avocat qu'il a rencontré dans les tranchées en Europe.
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