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Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie vod Napoléon):
"On pourra reprocher à ce Napoléon passé par le filtre du regard de Ridley Scott des imprécisions historiques. Toujours est-il que le film dresse un portrait flamboyant et passionnant d'un homme écartelé entre le goût du pouvoir et l'amour pour sa femme." Avoir Alire "Ridley Scott l'a dit et répété des dizaines de fois, son Napoléon est une histoire d'amour. Le cinéaste montre bien, en effet, les batailles épiques qui ont marqué la carrière de l'empereur, mais le cœur du long métrage est sa relation complexe mais constante avec celle qui deviendra impératrice avant qu'il en divorce, car elle ne lui aura pas fait d'enfant." Le Journal de Montréal "C'est en Joaquin Phoenix et en ce qu'il donne à voir du personnage, avec le scénariste David Scarpa, que cette énième évocation filmée de Napoléon (de 1793 à sa mort) trouve une raison d'être, palliant son absence de point de vue politique." L'Obs - Nicolas Schaller "Scott voudrait restituer l'ambiguïté d'une figure aussi clivante que celle de Napoléon, voire parodier le rêve de grandeur complètement abstrait qu'elle charrie. Mais faute de temps, il survole à peu près chaque aspect de sa démonstration. Pas vraiment une comédie transgressive. Pas vraiment un drame. Pas vraiment un grand film historique épique." Ecran large - Mathieu Jaborska "A l'instar de nombreux titres de Ridley Scott distribués en salle dans une version plus courte qu'en DVD, Napoléon durera une heure trente de plus sur la plateforme de streaming et productrice Apple TV+. Question : où est le bon film ? " L'Obs - Nicolas Schaller "On a sous nos yeux une version tronquée du film : 2h40 seulement, alors que Ridley Scott promet depuis des mois une version de plus de 4 heures pour le streaming. (...) Joséphine, celle de l'Empereur (géniale Vanessa Kirby), n'occupe qu'une position périphérique dans un film bizarrement construit à partir d'une série de morceaux de bravoure découpés à la hache (...). Reste que Scott sera toujours un filmeur balaise : cet assemblage hétéroclite est fait de moments souvent colossaux, jouant sur les contrastes - entre ombre et lumière, entre individu et masse, entre anecdote et histoire avec un H." Première - Sylvestre Picard "Au-delà de ce montage beaucoup trop elliptique, où les personnages secondaires disparaissent comme ils arrivent, en quelques minutes, le film pâtit de n'être pensé que comme un portrait au vitriol, délaissant toute contextualisation historique pour des raccourcis questionnables, notamment sur la position de juge de paix de l'Angleterre. Les historiens ne cessant de se quereller sur la personnalité du natif d'Ajaccio, on ne pouvait attendre de ce drame d'époque qu'il entérine une quelconque exactitude. Par contre, nous étions en droit, en tant que cinéphiles, d'espérer autre chose qu'une vulgaire romance tordue, à la palette chromatique limitée au gris et au sépia, et où chaque saynète pue la naphtaline." Abus de Ciné - Chritophe Brangé "Même si l'on reconnaît le droit d'un auteur à prendre des libertés avec le matériau historique, que dire du déplacement de la mort de Joséphine de plus d'un an pour la faire coïncider avec le retour de Napoléon lors de l'épisode des Cent Jours ? De manière malhonnête, les auteurs laissent entendre que Napoléon serait revenu en France par amour, alors que sa dulcinée était décédée depuis un an déjà. Le reste du film est à l'avenant et ne propose que des approximations et un flou artistique certain quant aux motivations des personnages." Ciné Dweller - Virgile Dumez |
Synopsis usuel:
En 1793, Napoléon Bonaparte, officier d'artillerie dans l'armée française, fait partie de la foule qui assiste à la décapitation de Marie-Antoinette. Quelque temps plus tard, il est chargé par le député Paul Barras de participer au siège de Toulon, livré par ses habitants aux Britanniques. Deux ans plus tard, Napoléon, désormais général de brigade, fait la connaissance d'une jeune femme, Joséphine de Beauharnais. Il tombe immédiatement amoureux de cette veuve, mère de deux enfants, qu'il épouse en mars 1796. Quelques mois plus tard, Napoléon, en pleine campagne égyptienne, ne pense qu'à Joséphine. |
Sortie ciné : 22 novembre 2023 Box office France: 1 661 080 entrées cinéma |
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