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Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie dvd et blu-ray Rosalie):
"Saluons aussi bien la qualité de la reconstitution que la finesse de l'interprétation, et surtout un tact réel dans le traitement de la particularité de cette femme, depuis la crédibilité de l’apparence du personnage (les poils étaient collés un à un chaque matin sur le corps de l’actrice) jusqu’à l’intimité d’un couple qui parvient à apporter une réelle émotion." Abus de Ciné - Olivier Bachelard "Nadia Tereszkiewicz incarne une jeune femme à la pilosité débordante face à Benoît Magimel dans cette belle histoire d’amour (...). Elle livre une composition magistrale. (...) Cette réflexion sur l’apparence et le regard des autres est portée par ces deux acteurs remarquables." 20 minutes - Caroline Vié "Le personnage joué par Guillaume Gouix, s’avérera ainsi au final bien plus trouble que celui du patron calculateur, mais il aurait sûrement mérité d’être un peu plus développé. Décrivant les rouages d’un harcèlement progressif, en parallèle au rapprochement physique du couple, Stéphanie Di Giusto utilise avec intelligence les parallèles entre ses deux personnages, mis au banc de la société pour des raisons différentes (lui est un ancien militaire revenu d’une Guerre sur laquelle on ferme les yeux…), cachant leurs corps (lui pour ses cicatrices et ce corset qui finalement le rapproche d’elle…)." Abus de Ciné - Olivier Bachelard "Si on redoute un drame en costumes avec message de circonstance sur la différence, Rosalie n’est jamais vraiment là où on l’attend. En traitant avec finesse des a priori, en déjouant les pièges du « seule contre tous », en dessinant un couple sur le chemin solidaire d’un affranchissement des conventions, la cinéaste parvient (malgré quelques clichés) à émouvoir sans forcer le mélodrame." L'Obs - Xavier Leherpeur "Il y aura longtemps qu’on n’aura pas vu un film historique aborder une question aussi sensible que celle de la discrimination et de ce qui faisait que certaines femmes étaient exposées dans des foires. En ce sens, il s’agit d’un choix de sujet tout à fait contemporain qui aurait eu toute sa place dans un univers d’aujourd’hui où l’on n’a de cesse d’interroger le genre, la binarité, tout en cultivant la pression des images sur les réseaux sociaux notamment. (...) Mais l’émerveillement ne dure pas longtemps. Le problème essentiel du film réside à la fois dans l’académisme du traitement et le positionnement de personnages campés dans des caractères figés et stéréotypés. Le charisme supposé de la jeune Rosalie ne fonctionne pas du tout, et l’on peine à comprendre comment dans un village aussi reculé, les velléités pilaires d’une femme génèrent autant de clients dans la taverne. En réalité, le récit fonctionne par blocs, passant du rejet à l’acceptation totale de la différence, puis de nouveau au rejet, sans aucune nuance entre les parties. On n’est jamais loin de la caricature (...)." Avoir Alire - Laurent Cambon |
Synopsis usuel:
Rosalie est une jeune femme dans la France de 1870 mais ce n’est pas une jeune femme comme les autres, elle cache un secret : depuis sa naissance, son visage et son corps sont recouverts de poils. De peur d’être rejetée, elle a toujours été obligée de se raser. Jusqu’au jour où Abel, un tenancier de café acculé par les dettes, l’épouse pour sa dot sans savoir son secret. Mais Rosalie veut être regardée comme une femme, malgré sa différence qu’elle ne veut plus cacher. En laissant pousser sa barbe, elle va enfin se libérer. Elle veut qu’Abel l’aime comme elle est, alors que les autres vont vouloir la réduire à un monstre. Abel sera-t-il capable de l’aimer ? Survivra-t-elle à la cruauté des autres ? |
Sortie ciné : 10 avril 2024 Box office France: 110 714 entrées cinéma |
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