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Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie dvd et blu-ray Canicule):
"Miou-Miou, émouvante, propose un rôle de femme forte dans ce monde d’hommes machistes, et devient au fur et à mesure de l‘avancée de l’histoire le sujet principal du film : la libération d’une femme qui va prendre un nouveau départ grâce à Lee Marvin." Dvd Classik - Kévin Béclié "Une des forces de Canicule est d’avoir réussi à donner de la consistance aux personnages principaux et secondaires. (...) les personnages ruraux sont une référence pour Yves Boisset. Il est impossible de ne pas faire de lien avec la figure du redneck dans le cinéma américain des années 1970 (Délivrance, Massacre à la tronçonneuse pour les plus significatifs). Oeuvre unique dans le cinéma français, à la mise en scène percutante et au casting démentiel, Canicule fait partie des films des années 1980 à (re)découvrir d’urgence afin de prendre conscience de la rareté de ce type de travail trop vite oublié dans la mémoire collective des cinéphiles." Dvd Classik - Kévin Béclié "Avec Costa-Gavras, Yves Boisset est l’un des grands noms du cinéma francophone à thèse. Proche de l’extrême gauche (la Ligue Communiste révolutionnaire lui a, parfois, fourni des figurants pour ces œuvres) Yves Boisset ne s’est jamais caché de vouloir foutre un peu la merde dans l’histoire contemporaine française (...). À première vue, Canicule est une œuvre à part dans son travail, c’est un simple polar auquel il mêle certains codes du western, mais sans vraiment de volonté de s’attirer les foudres des autorités. (...) Si Canicule n’est pas un objet ouvertement politique comme pouvaient l’être la majorité de ses films, il diffuse dans son récit une certaine amertume et une nostalgie d’une époque révolue." Cinématraque - Gaël Martin "Pour la deuxième fois Boisset s’associait avec Michel Audiard, bénéficiant d’un budget solide, il pu engager une belle distribution, à commencer par Lee Marvin qui, s’il était clairement sur la pente déclinante, était encore une belle tête d’affiche." Le blog d'Alex Clément "Excellents, Victor Lanoux, Jean Carmet, Miou Miou et Bernadette Lafont composent une belle brochette de bouseux dégénérés." Dvd Critiques "Canicule prend un petit peu de temps à démarrer, le temps de présenter les personnages principaux et secondaires. Poisseux à souhait, montrant un côté « vieille France » plus que dépassé (encore que…), avec d’excellents dialogues signés Michel Audiard et un très bon chef d’orchestre en la personne d’Yves Boisset. Aucune morale ici, au contraire, Boisset joue avec ses personnages, pour la plupart demeurés et sans aucun but. Entre la nymphomane jouée par une méconnaissable Bernadette Lafont, deux frères paysans complètement à côté de la plaque brillamment interprétés par Jean Carmet et Victor Lanoux, un jeune garçon qui va voir des prostituées et un agent de police aux allures humoristiques (Henri Guybet, excellent dans ce rôle), le film nous décrit vraiment le quotidien de ces paysans." Le Bleu du Miroir "Dans le début des années quatre-vingts, une famille de paysans qui possède plusieurs centaines d’hectares de blé ne vit certainement pas de cette façon rustique. Au contraire ce sont des paysans enrichis qui savent utiliser les formes du confort moderne, voir même d’en faire étalage. L’histoire mélange ici une vision du monde paysan héritée de Maupassant et du XIXème siècle, avec la réalité du XXème siècle finissant. Cet anachronisme n’est pas seulement une manière de s’affranchir des règles du naturalisme, c’est aussi une façon de justifier les turpitudes du monde moderne et de dénoncer ceux qui oseraient dire « c’était mieux avant ». Que Boisset en ait été conscient ou non, on voit que la trajectoire de ce film aboutit sur le plan politique à un éloge de la modernité." Le blog d'Alex Clément "Le scénario est bâclé, comme le roman d’ailleurs. Il y avait deux idées intéressantes pourtant : d’abord cette transformation de Jessica au contact d’un criminel qui de femme soumise, devient une tueuse sans remord ; ensuite cette confrontation entre la ville, la modernité, et le monde rural, la vie archaïque. Mais l’option du grotesque qui est prise empêche d’avancer dans ce sens." Le blog d'Alex Clément "Le statut critique de ce film oscille toujours, 35 ans après sa sortie, entre le nanar sympathique et la tentative plus ou moins heureuse de rapatrier Massacre à la tronçonneuse dans le Loiret." Chaos Reign - Gautier Roos "Ce film n’a ni âme, ni cervelle, ni colonne vertébrale. L’histoire est stupide et ne tient pratiquement jamais la route. (...) Comme on s’ennuie prodigieusement, les auteurs ont cru bon rajouter, chemin faisant, de mauvaises caricatures, des poncifs, des gags grossiers, du cul et des morts en cascade. Tout cela est mal ajusté et ne parvient jamais à convaincre. Yves Boisset ne maîtrise rien, mais semble sûr de lui. Ce qui confirme qu’il n’est pas un grand bonhomme du cinéma." Libre critique - Gautier Roos |
Synopsis usuel:
Traqué par la police à la suite d’un hold-up sanglant, un gangster américain vient se réfugier dans une ferme occupée par une famille passablement abrutie… |
Sortie ciné : 11 janvier 1984 Box office France: 1 024 648 entrées cinéma |
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