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Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie dvd et blu-ray La Classe ouvrière va au paradis):
"La Classe ouvrière va au Paradis est l’un des films les plus marquants de l’âge d’or du cinéma politique italien." Avoir Alire "Grandeur et misère de la condition ouvrière dans l'Italie des 70's, vues du côté d'un mec ordinaire. On sait que Petri aime faire de la politique depuis le point de vue de l'Italie d'en bas, dans un abord qui mèle les grandes théories et l'humanisme. Ces tendances trouvent avec La Classe ouvrière va au Paradis leur point d'orgue : le film est très habilement tour à tour, drôle, burlesque, dramatique, tragique, et à l'image de son héros, on en ressort meurtri et lessivé." Shangols "Là où le film de Petri se singularise vraiment, c’est dans sa tonalité. Rarement on aura vu un film traiter de la lutte des classes avec autant de grotesque, aucun ton trop sérieux ne venant jamais l’enliser dans le didactisme ou la propagande. Lulù est bavard, séducteur, outrancier, etc. En témoigne l’extravagante scène d’adultère dans la voiture de celui-ci. Les tentatives de réunions de camarades à son domicile sont gauches et débouchent sur un fiasco total, personne ne trouvant rien à se dire. La lutte maladroite des ouvriers en grève et des escadrons de policiers convoque davantage le cinéma burlesque (on croirait voir, dans certaines scènes, Charlot fuyant ses assaillants) que le cinéma militant à proprement parler et Gian Maria Volonté a même un faux air de Jerry Lewis sur l’affiche." Critikat - Julia Allouache "Le ton du film est-il sarcastique, comme le soulignent les critiques de droite, ou bien carrément dégueulasse, comme le crie Jean-Marie Straub, cinéaste militant, qui réclame que toutes les copies soient brûlées ? Sous bien des aspects, La Classe ouvrière va au Paradis concentre toutes les contradictions politiques." L'Obs - François Forestier "Ce que La Classe ouvrière va au Paradis décrit en réalité, c’est à quel point les choses sont compliquées, voire irrésolubles. Et l’individu sans recul, aliéné, qu’était au départ Lulù va, au bout du chemin... se retrouver globalement dans la même situation, un peu plus malheureux probablement d’avoir désormais conscience de son état…" Dvd Classik - Antoine Royer "Bon exemple du cinéma engagé des années 1970, La Classe ouvrière va au Paradis permet à Elio Petri d’offrir à Gian Maria Volonté un nouveau rôle haut en couleur. " Télérama - Aurélien Ferenczi "Quant à la valeur artistique du film, on se demande comment il a été possible de lui décerner la palme d’or à Cannes, ex aequo avec l’Affaire Mattei, de Francesco Rosi (également avec Gian Maria Volonté), film infiniment supérieur." L'Obs - François Forestier |
Synopsis usuel:
Lulù Massa, véritable stakhanoviste du travail, est un ouvrier modèle : son rendement est cité en exemple par son patron. Les autres travailleurs ne voient pas d’un bon oeil ces cadences infernales, et il est détesté de ses collègues dont il méprise les revendications sur les conditions de sécurité au travail. Bercé par les rêves de la société de consommation entre son amie, son fils Arturo, sa voiture et sa télévision, Lulù réalise parfois la vanité de la vie qu’il s’impose. Alors qu’il se coupe un doigt accidentellement, les autres ouvriers, par solidarité, se mettent en grève… |
Sortie ciné : 31 mai 1972 Box office France: 183 422 entrées cinéma Festival de Cannes 1972 : Grand Prix. |
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