Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie vod, dvd et blu-ray Mémoires de nos pères):
"Bien que Mémoires de nos Pères est, dans le fond, un film véritablement polémique, sa façon d'interpeller le spectateur est la plus habile qui se puisse concevoir." Excessif
"Clint Eastwood s'inscrit d'emblée dans la fable politique plutôt que le film de guerre au sens strict. Ainsi, le cinéaste ne cherche à aucun moment à construire sa dramaturgie sur les combats (les séquences de guerre sont une portion congrue du métrage), évite autant que possible le suspense, la montée de tension palpitante." Excessif
"Mémoires de nos Pères est jalonné de scènes magnifiques – Eastwood n'a pas perdu son art de cinéaste. Personne ne filme comme lui les confessions d'un homme au bord de la rupture ni les étreintes entre un soldat et la mère de son meilleur ami." Film de Culte
"L'écoeurement des personnages, et notamment du narrateur, ne sont réellement perceptibles que dans les dernières minutes du film, desquelles se dégage une forte émotion." Abus de Cine
"Eastwood use du montage parallèle, conduisant ses acteurs et le spectateur sur les côtes carboniques du Mont Suribachi, sur les podiums politiques américains en passant par les familles endeuillées. Flash-back, flash-forward, reconstitution, tout est bon pour retranscrire l'instrumentalisation des soldats, l'horreur de la mort, la perte de l'être aimé. Reste une sensation brouillonne, incertaine. Le film poursuit sa trajectoire chaotique sans trouver sa ligne de force." Il etait une fois le Cinema
"Côté récit, on jurerait que les scénaristes ont mal numéroté les pages du script. Leur méli-mélo confus entrecroise présent, passé et plus-que-parfait, au point d'annihiler une à une toutes les vertus dramatiques potentielles : peu de suspense dans les scènes de guerre, interrompues brutalement, peu d'empathie pour des personnages à peine esquissés – et assez mal servis par des interprètes fadasses." Telerama
|
|
Synopsis usuel:
Au cinquième jour de la sanglante bataille d'Iwo Jima, cinq Marines et un infirmier de la Navy hissent ensemble le drapeau américain au sommet du Mont Suribachi, tout juste repris aux Japonais. L'image de ces hommes unis face à l'adversité devient légendaire en l'espace de quelques jours. Elle captive le peuple américain, las d'une guerre interminable, et lui donne des motifs d'espérer. Pour mettre à profit cet engouement, les trois "porte-drapeaux" sont livrés à l'admiration des foules. Leur nouvelle mission : servir leur pays en vendant les précieux Bons qui financent l'effort de guerre. Le laconique John "Doc" Bradley, le timide Amérindien Ira Hayes et le fringant Rene Gagnon se prêtent au jeu avec un dévouement exemplaire. Ils sillonnent sans relâche le pays, serrent des milliers de mains et prononcent des allocutions. Mais, en leur for intérieur, une autre bataille se livre...
|