Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie vod, dvd et blu-ray Polisse):
"Polisse c'est la quintessence du cinéma coup de poing hyper-réaliste, ou plutôt un coup de pied dans la fourmilière, qui jongle avec une large palette d'émotions pour un résultat entier, brutal, froid et pourtant très drôle." Film O Sphere
"Polisse est un choc brutal et d'un réalisme stupéfiant. (...) Proche du documentaire, Polisse est paradoxalement rempli de cinéma par ses personnages et son scénario d'une justesse remarquable, ainsi que son énergie dans la mise en scène." Excessif
"Maïwenn démontre une nouvelle fois tout son talent pour reconstruire et capter l'élément humain, ainsi que toute l'authenticité des situations quotidiennes tout aussi futiles et importantes soient-elles. Un sentiment de véracité et une impression de réalisme se dégage des interrogatoires, des interpellations, des disputes entre agents..." Abus de Cine
"Entre petits problèmes du quotidien et horreurs du contexte professionnel, c'est avec justesse que Maïwenn nous embarque dans un univers peu connu du grand public. Une immersion frontale et sans pincettes." Clap Mag
"Maïwenn a mené l'enquête dans une vraie Brigade de Protection des Mineurs et a fait suivre des stages à tout son casting. Chaque cas est inspiré de véritables affaires. Impossible de rester de marbre devant la plupart d'entre eux ! " Aufeminin
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Synopsis usuel:
Le quotidien des policiers de la BPM (Brigade de Protection des Mineurs) ce sont les gardes à vue de pédophiles, les arrestations de pickpockets mineurs mais aussi la pause déjeuner où l’on se raconte ses problèmes de couple ; ce sont les auditions de parents maltraitants, les dépositions des enfants, les dérives de la sexualité chez les adolescents, mais aussi la solidarité entre collègues et les fous rires incontrôlables dans les moments les plus impensables ; c’est savoir que le pire existe, et tenter de faire avec… Comment ces policiers parviennent-ils à trouver l’équilibre entre leurs vies privées et la réalité à laquelle ils sont confrontés, tous les jours ? Fred, l’écorché du groupe, aura du mal à supporter le regard de Melissa, mandatée par le ministère de l’intérieur pour réaliser un livre de photos sur cette brigade.Connaître la fin du film : cliquez ici
Après une intervention un peu ratée dans un supermarché, Mathieu se retrouve à l'hôpital avec une blessure par balle à l'épaule assez sévère. Chrys, lorsqu'elle apprend que Mathieu a été touché par un tir, est très inquiète. Elle se précipite au chevet de Mathieu. Mathieu lui touche la main. Chrys est très émue. Mathieu lui demande doucement si finalement elle ne l'aimerait pas un peu. Chris l'embrasse.
La relation dans le binôme formé par Nadine et Iris tourne au vinaigre. Un jour, alors que Nadine se détend entre deux affaires sordides en surfant sur Internet, Iris, de mauvaise humeur, lui fait une remarque à ce sujet, rappelant qu'au bureau on est censé travailler. Nadine réagit très fort, répliquant qu'Iris n'est pas son chef, qu'Iris n'a pas à surveiller ce qu'elle fait, et qu'elle ne veut pas être jugée par Iris. Iris répond que dans un binôme il faut se dire les choses. Nadine crie qu'il n'y a pas de binôme, qu'il n'y a pas de réelle communication entre elle et Iris, qu'Iris ne fait que lui dire ce qui est bien ou mal, ce qu'il faut faire ou ne pas faire, et qu'elle, Nadine, fait autrement qu'Iris, mais fait bien aussi.
Le ton monte encore d'un cran lorsqu'Iris lui fait une remarque désobligeante sur sa vie avec son mari, disant qu'elle ne se sent pas remerciée d'avoir prêté écoute aux difficultés de Nadine lorsque cette dernière a rompu avec son compagnon. Nadine ne supporte pas cette nouvelle pique d'Iris et se met à hurler qu'elle aurait mieux fait de ne pas écouter Iris, que sa vie de famille lui manque, qu'elle a fait une erreur en se laissant influencer par Iris, qu'Iris lui a mis dans la tête une image affreuse des hommes, qu'Iris est une femme sèche qui ne peut aimer personne.
C'est une tempête dans le bureau et les hurlements de Nadine sont si forts que tout l'étage et même peut-être au-delà en profite. Des collègues policiers interviennent lorsque Nadine s'approche d'Iris et lui serre la gorge avec la main, la plaquant contre un mur. Les deux femmes sont séparées, mais Iris continue à envoyer son fiel, affirmant qu'elle va faire un rapport contre Nadine. Cette dernière est au paroxysme de la colère et n'est pas en reste, lâchant notamment que tout le monde dans le service sait qu'Iris se fait vomir toute la journée. Le vacarme attire Beauchard, le grand patron, qui décrète que ce conflit est une affaire d'égo. Nadine tempête que, oui, elle a un égo, qui lui permet de revendiquer une certaine dignité, tandis qu'Iris dit que le seul problème d'égo est celui de Nadine. Beauchard reste inflexible aussi bien envers Nadine qu'Iris et lance qu'à la rentrée au mois de septembre les deux femmes seront séparées. L'incident prend fin lorsque Nadine décide de quitter la pièce. Iris lui lance une dernière méchanceté, « c'est ça casse toi », et s'assoit sur sa chaise, avec un air un peu perdu.
On retrouve ensuite Iris dans une autre scène.
Il s'agit d'un acte pédophile commis par un professeur de gymnastique vis-à-vis d'un jeune élève. Les deux ont été vus ensemble dans des toilettes par un autre élève. Le professeur est désormais au poste et pleure devant Iris, disant qu'il regrette d'avoir fait du mal au jeune élève. Il s'inquiète pour l'avenir de son élève. Iris surenchérit, lui demandant s'il a bien pris conscience d'avoir fait du mal. Le professeur répond que « cela ressemblait à de l'amour ». Iris semble un peu désemparée par cette déclaration.
La scène suivante, Iris discute avec le jeune garçon. Elle lui explique la situation : certains adultes sont malades, ils font des choses interdites avec les enfants. Alors on les met en prison. Le jeune garçon hésite, mais lui demande pourquoi la prison, pourquoi pas l'hôpital, si le professeur est malade ? Iris explique que le professeur a transgressé une loi et que dans ce cas là, c'est la prison. Le jeune garçon n'est pas bien : il se demande s'il n'est pas responsable de cette emprisonnement. Iris argumente au contraire que c'est l'acte du professeur qui le rend entièrement responsable. L'enfant est toujours mal à l'aise. Il dit à Iris qu'il aimait bien le professeur et que ce dernier était gentil avec lui. Iris semble à nouveau décontenancée.
La scène qui suit se situe à la rentrée des vacances. Beauchard est devant toute l'équipe, peut-être une trentaine de policiers. Il leur annonce les changements : les départs et les nominations. Notamment, Iris monte en grade. A l'annonce de cette nouvelle, Iris ne semble pas être joyeuse, mais plutôt un peu perdue. Tandis que Beauchard continue de parler et que les autres l'écoutent, elle regarde autour d'elle, puis annonce qu''il fait chaud et qu'elle va ouvrir la fenêtre. Une fois qu'elle a ouvert la fenêtre, très rapidement elle monte sur le rebord. Tout le monde crie et s'élance vers elle, mais il est trop tard, déjà elle se jette dans le vide.
Pendant qu'elle fait le saut de l'ange du troisième étage, le jeune garçon de la scène précédente est en train de faire un concours de gymnastique. On le voit en train d'effectuer un saut périlleux. Lorsque ses pieds touchent le sol, la plan suivant montre la tête d'Iris heurtant également le sol. Elle est allongée par terre, morte. L'enfant, lui, remporte la médaille du concours. Fin du film.
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