Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie vod, dvd et blu-ray Le Quai des brumes):
"Ce film aux multiples facettes, qui fut un présage de la Seconde Guerre mondiale, connut un succès monstre dans les salles françaises. Le public était en quête de poésie et d'amour. Aujourd'hui cette oeuvre doit être vue comme la pierre angulaire d'un cinéma réaliste, poétique et toujours aussi vivant..." Dvd Classik
"Les dialogues signés Jacques Prévert sont une des grandes forces du film. Au plus fort de sa verve, tendance Histoires ou Paroles (ses débuts), le poète parisien nous livre quelques savoureuses saillies." Raoul, le Chien Cinephile et melomane
"Pendant les années soixante, les jeunes critiques de la Nouvelle Vague ont lapidé Carné, qu'ils considéraient comme l'antonyme de la modernité cinématographique. Son cinéma noir et blanc aux dialogues ciselés, ses plans d'une grande rigidité et son approche poétique étaient qualifiés de désuets. Mais il suffit de quelques images pour ouvrir les yeux des cinéphiles contemporains. A travers Le Quai des Brumes (...), le réalisateur français impose un style dont les héritiers sont aujourd'hui Tim Burton ou dans une autre mesure Lars Von Trier." Dvd Classik
"Le Quai des Brumes est un cinéma du désenchantement. (...) Le film devait être tourné en Allemagne dans le cadre des accords de coproduction franco allemande mais les censeurs d'outre Rhin effarouchés par le pessimisme du sujet refusèrent l'autorisation de tourner à Hambourg les scènes qui dans le roman se déroulaient à Montmartre." In The Mood for Cinema
"Avouons que cette histoire d'amour fatale - forcément fatale - a pris un léger coup de vieux. Gabin sera nettement meilleur et plus ambigu dans Gueule d'Amour, de Grémillon, tourné la même année et, bien sûr, dans Le jour se Lève, du même Carné, l'année suivante." Telerama
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Synopsis usuel:
Par une nuit ténébreuse, un déserteur du nom de Jean arrive au Havre dans l’espoir de quitter la France. En attendant un bateau, il trouve refuge au bout des quais, dans une baraque autour de laquelle gravitent plusieurs marginaux. Il y fait la rencontre de Nelly, une belle et mystérieuse jeune femme dont le regard le bouleverse. Cette dernière vit dans la terreur de son tuteur, le misérable Zabel, lui-même racketté par une bande de voyous. Par amour, Jean se mêle aux affaires de Nelly et met les pieds dans un engrenage périlleux…
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