Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie vod, dvd et blu-ray R.A.S.):
"R.A.S., Rien à Signaler dans le langage militaire, se veut une critique de la guerre d'Algérie, sorte de Platoon à la française. Le spectateur est plongé dans l'enfer du quotidien de la guerre, de la torture ou des embuscades." Cinema Club FR
"La sécurité militaire a tenté par tous les moyens d'empêcher le tournage de R.A.S, un des premiers films français à avoir abordé la guerre d'Algérie. Mais c'était sans compter sur la détermination de son réalisateur Yves Boisset qui, seulement dix ans après la fin du conflit, livrait un réquisitoire sans concession sur cette « guerre sans nom » et ses appelés." Canal Play
"Boisset dénonce les méthodes de la guerre de pacification utilisée durant le conflit algérien, sans omettre de parler de la torture." Wikipedia
"Yves Boisset fait sans conteste partie d'une espèce en voie d'extinction dans le paysage cinématographique français, celle des metteurs en scène très engagés, n'hésitant pas à attaquer de front les autorités et le pouvoir en place." L'Ouvreuse
"Dans son Dictionnaire de la censure au cinéma (Paris, PUF, 1998), Jean-Luc Douin revient longuement sur les mésaventures d'Yves Boisset durant la préparation, le tournage et jusqu'à la sortie de R.A.S. : "La sécurité militaire est sur les dents face à ce projet de film sur la guerre d'Algérie ; elle cherche à empêcher le tournage par tous les moyens. Elle interdit l'accès à la moindre caserne, fait pression sur les loueurs d'uniformes et d'armes ( "… si vous aidez Boisset, nos surplus et armes démilitarisées vous seront désormais interdites"). Boisset doit maquiller des uniformes de l'armée belge, monter une coproduction avec l'Algérie... jusqu'à ce que la France fasse pression sur l'Algérie, d'où l'équipe est finalement expulsée. Le film est tourné sur le versant tunisien des Aurès (...)" Journal du Cinephil Lyonnais
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Synopsis usuel:
En 1956, pendant la guerre d'Algérie. Trois jeunes appelés, March, Charpentier et Dax, se retrouvent dans un bataillon disciplinaire. Ce sont des fortes têtes que le commandant Lecoq doit reprendre en main pour former une unité d'élite. Pris dans l'engrenage de la guerre, de la torture et des morts, ces réfractaires vont devenir, malgré eux, des as de la chasse aux fellaghas, des tueurs...
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