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Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie vod, dvd Shooting Dogs):
"Dur, basé sur des faits réels, romancé mais toujours réaliste, Shooting Dogs est un film bouleversant, fait en partie par ceux qui vécurent le génocide rwandais." Avoir Alire "Les occidentaux, qui furent témoins des premiers massacres perpétrés à partir du 6 avril 1994, n'étaient pas directement menacés par les miliciens hutu, contrairement aux Tutsi. Peut-on cependant, dans de telles circonstances, être soulagé d'avoir la vie sauve et fuir sans demander son reste ? C'est un dilemme moral que décrit le film." Telerama "C'est vraiment un très bon film qui dénonce l'impuissance de l'O.N.U., dont la petite armée est condamnée à ne tirer qu'en cas de légitime défense. En résumé, les soldats ne sont pas là pour protéger la population. Les deux héros feront tout pour alerter l'opinion internationale. En vain. La situation au Rwanda n'intéresse personne et ne provoque qu'une belle indifférence. Un bien triste constat pour un film essentiel, percutant et dénonciateur." Naveton Cinema "Shooting Dogs souffre à une échelle réduite du même mal que celui qui frappa les grandes puissances occidentales à l'époque du génocide : il se restreint presque exclusivement au point de vue des Européens présents sur place. Ce sont eux les véritables protagonistes du récit, tandis que les rwandais sont rejetés dans l'ombre de l'anonymat et des stéréotypes. Transformer les véritables victimes du génocide en figurants de cette crise de mauvaise conscience occidentale rend le tout hors-sujet." Ecran Large - Erwan Desbois "Utilisant les ficelles du film d'action et même du film de guerre (suspense, huis-clos sous menace permanente, personnage pur déterminé au sacrifice, prises de risque héroïques, étalage des horreurs, brutalité sauvage des assaillants), Shooting Dogs place le spectateur dans un état de choc permanent. "Emouvoir pour faire comprendre", dit Caton-Jones. Mais quel type d'émotion pour quelle compréhension ? (...) le film ne fait qu'effleurer la politique (préparation des listes de Tutsi à tuer, implication des autorités locales dans le génocide) pour se situer sur un terrain délibérément sentimental (...) Ne privilégier que l'émotion et la dramatisation revient à négliger la politique et l'Histoire (...) Le choix du sordide fait par Caton-Jones nous fait régresser vers une fascination pour la violence (...) le véritable sujet était : comment le racisme a pu émerger au sein d'une communauté partageant la même origine, le même dieu et la même langue, au point qu'une majorité ait pu qualifier une minorité d'inyenzi (cafards) pour orchestrer leur extermination ? " Africultures |
Synopsis usuel:
Rwanda, le 6 avril 1994. L’assasinat du président Habyarimana marque le début du génocide. Plus d’un million de Rwandais Tutsi sont massacrés par leurs concitoyens Hutus en seulement 100 jours. Le petit pays africain est transformé en charnier, la barbarie est inimaginable. Un prêtre catholique et un jeune enseignant anglais, pris dans le chaos, tentent de sauver les tsutsi réfugiés dans la mission en présence des forces de l’ONU, qui ont uniquement pour but l’évacuation des ressortissants étrangers... |
Sortie ciné : 8 mars 2006 Box office France: 21 717 entrées cinéma - - - - - La civilisation européenne a joué un rôle très important dans la genèse de ce génocide. - - - - - - Au début du 20ème siècle, les colonisateurs allemands, dans le sillage des préoccupations ethnologiques de l'époque, croient percevoir une supériorité génétique des Tutsis sur des bases raciales et morphologiques. Selon eux, les Tutsis se distingueraient par leur intelligence et la finesse de leurs traits, contrairement aux Hutus qu'ils considèrent comme inférieurs. Ils en déduisent que ces « nègres blancs » auraient une ascendance plus proche des Européens et viendraient d'ailleurs. Les Belges, qui héritèrent de cette colonie après leur victoire sur les Troupes de protection de l'Afrique orientale allemande à la fin de la Première Guerre mondiale, assumèrent la situation qu'ils trouvèrent en s'installant et s'en remirent aux Tutsis pour assumer l'autorité sous la tutelle de l'administration coloniale, même dans le nord-ouest du Rwanda où régnait une monarchie dominée par des agriculteurs hutus, plus ou moins soumise à la dynastie royale d'éleveurs Tutsis du reste du Rwanda. Ce choix fut encouragé par la Société des Nations qui, ayant confié la tutelle du Ruanda-Urundi à la Belgique, considérait la situation héritée de la colonisation allemande comme correspondant à un état social multi-séculaire, ce qu'elle n'était pas. Les Tutsis ont donc seuls accès aux études et à la gouvernance, tandis que les Hutus sont cantonnés aux activités subalternes habituelles d'une population africaine. ( Wikipedia) |
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