Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie vod, dvd et blu-ray Au bonheur des ogres):
"L'écrivain français Daniel Pennac connaît enfin sa consécration au cinéma avec une adaptation qui convoque toute la magie et la fantaisie de l'auteur avec les moyens d'une production française cossue, aux ambitions internationales..." Avoir Alire
"Il ne faut pas plus de cinq minutes à un Raphaël Personnaz lunaire et goguenard pour nous désarmer, et pour que l'on croie à son drôle de métier : bouc émissaire. C'était la grande idée du livre. Elle garde toute sa saveur. Dans un grand magasin parisien, le gaillard est payé pour se faire engueuler. Car, une fois défoulés, les clients mécontents renoncent, généralement, à engager des poursuites." Telerama
"Porter à l'écran le fameux roman de Pennac, voilà qui nous paraissait ambitieux et surtout casse-gueule. Car si la plume de l'auteur donne vie avec talent à des personnages hauts en couleurs, des situations cocasses et une atmosphère fantaisiste, on ne cache pas nos doutes sur la capacité 7ème art à retranscrire cet univers doux dingue. Pourtant, le réalisateur ne s'en sort pas si mal. Certes, le rendu final est plus lisse et moins audacieux que le roman, mais on salue une mise en scène soignée et un souci du détail permanent qui donnent au film des allures de conte moderne." Au Feminin
"Avouons que le film met un peu de temps à décoller, la faute à une installation des multiples personnages un peu trop minutieuse (...). C'est avec le début de l'enquête que le récit devient réellement captivant, multipliant les points de vue et tressant son intrigue de manière aussi poétique que complexe." Abus de Cine
"De la recette particulière de Pennac, Nicolas Bary semble avoir mieux retenu, et mieux digéré, la part sentimentale. (...) Mais, outre que cet ingrédient-là est peut-être le moins intéressant de la mixture Pennac, Nicolas Bary passe à côté de sa saveur essentielle. Dialogues peu inspirés, mise en scène poussive, jeu outré, d'un côté, tentent en vain de fabriquer l'humour; flashbacks dramatiques, lumières de théâtre, Emir Kusturica, de l'autre, oeuvrent à la noirceur. Mais rien ne prend dans cette sauce-là et humour plus noirceur (en l'occurrence : mauvais humour, plus noirceur artificielle) ont plus de chances de s'additionner en tête à toto qu'en humour noir." Le Monde
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Synopsis usuel:
Dans la tribu Malaussène, il y a quelque chose de curieux. Mais à y regarder de près, c'est le bonheur qui règne dans cette famille joyeusement bordélique dont la mère sans cesse en cavale amoureuse a éparpillé les pères de ses enfants. Pour Benjamin Malaussène, bouc émissaire professionnel et frère aîné responsable de cette marmaille, la vie n'est jamais ennuyeuse. Mais quand les incidents surviennent partout où il passe, il devient rapidement vital pour le héros de trouver pourquoi, comment, et surtout qui pourrait bien lui en vouloir ?
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