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Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie vod, dvd et blu-ray Cartel):
"Cartel est un OVNI dans le ciel balisé du cinéma hollywoodien, fait de suites, de reboots et de projets épiques qui n'intéressent que les adolescents. Remercions la Fox d'avoir eu le courage de s'impliquer dans cette oeuvre sombre et originale, profondément violente et effroyable que l'on ne saurait proposer à un mineur de moins de 12 ans ! Sous les mains de Ridley Scott, cette production a priori canonique quand on regarde de près son affiche, devient un véritable objet de perversion et de monstruosité humaine." Avoir Alire "Cartel, vrai film noir, est un faux blockbuster. On pouvait s'attendre à une grosse production hollywoodienne. C'était sans compter sur l'habilité de Ridley Scott. Résultat : Cartel est finalement plus proche du film d'auteur un peu barré et pas toujours compréhensible." Nouvel Obs "On savait le réalisateur de Blade Runner grand esthète du cinéma. Il n'hésite pas à nous le redire avec force dans ce nouveau film, un thriller dont la sophistication visuelle semble s'inspirer de la publicité et du look des années 1980." Telerama "Le scénario a été écrit par l'écrivain Cormac McCarthy, qui signe ainsi son premier scénario pour le cinéma. L'écrivain a cependant déjà été adapté au cinéma, notamment dans l'excellent No Country For Old Men des frères Coen." Guide Rapide "Sans surprise, on retrouve dans Cartel toutes les obsessions noires de Cormac McCarthy (la solitude, l'impuissance, l'angoisse collective, la présence maquisarde du mal...) et les affreuses visions d'une Amérique préfigurant l'Apocalypse. C'est d'ailleurs l'écrivain qui a fait l'objet des critiques les plus sévères aux Etats-Unis. "Les célèbres dialogues énigmatiques de McCarthy s'avèrent beaucoup plus efficaces à l'écrit qu'à l'écran", écrivait Kenneth Turan, du Los Angeles Times. Variety, la bible d'Hollywood, n'a guère été plus tendre. "Quel que soit son talent de romancier, McCarthy ne comprend visiblement rien à la façon dont le drame et le suspense marchent à l'écran, consacrant tous ses efforts à créer des conversations baroques et impénétrables entre des personnages clichés et mal caractérisés"." Lci Tf1 "On comprend vite que tout va mal finir. Mais Cormac McCarthy veut nous donner le sentiment qu'on ne comprend rien, que l'intrigue nous échappe. Des situations les plus classiques, il fait le prétexte à des échanges quasi philosophiques sur le sens de la vie, les énigmes du destin, le triomphe inéluctable de la mort." Telerama "A partir d'une intrigue policière décorative, le film désamorce son programme spectaculaire pour occuper un champ purement sexuel et un jeu de rôle pervers auquel se livrent quelques stars affublées de postiches. Dans l'idéal, Cartel aurait pu n'être que ça : un genre de carnaval hollywoodien sans conséquence, sexy et poliment trash. Mais c'était compter sans l'emprise du scénario discursif de Cormac McCarthy, ses aphorismes pesants dont l'esprit de sérieux et la noirceur affectée répriment l'élan sauvage du film, virant à la banale tragédie nihiliste." Les Inrocks |
Synopsis usuel:
Un avocat respecté, excité par l'argent facile et le danger, plonge dans le trafic de drogues et accepte de convoyer un chargement de cocaïne depuis la frontière mexicaine. Mais cette décision prise à la légère va l’entraîner dans une fatale descente aux enfers... |
Sortie ciné : 13 novembre 2013 Box office France: 610 597 entrées cinéma |
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