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Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie vod La Veuve joyeuse):
"Lubitsch invente un nouveau style de film musical : loin des revues filmées de Broadway, les opérettes qu'il tourne avec Maurice Chevalier et Jeanette MacDonald apportent à un genre volontiers mièvre une verdeur et un sens du burlesque tout à fait réjouissants." Telerama "Le sexe et l'argent sont les principales motivations des protagonistes, mais Lubitsch préfère les recouvrir d'un voile sophistiqué et allusif. C'est cette façon narquoise et métaphorique de styliser la réalité que l'on appelle Lubitsch Touch." Les Inrocks "Si l'on met de côté les séquences musicales parfois un peu longues et vieillottes, le film demeure une plaisante petite comédie de moeurs, aux dialogues enlevés et aux situations cocasses (...). Les quiproquos se multiplient." Cinematheque de Phil Sine "La Veuve Joyeuse est avant tout question de style. Et ce style est celui de Lubitsch. Rarement, il a été aussi brillant. Ce film est une sorte de catalogue des figures créées par le prince de la comédie. On y voit un grand nombre de portes s'ouvrir et se refermer, de gags loufoques, des mimiques divinement stupides d'Edward Everett Horton (déjà remarquable dans Haute Pègre et Sérénade à Trois), les travellings latéraux sur les façades (comme dans Haute Pègre). Et, surtout, on y admire bouche bée les hors-champs (une action se passe hors de l'écran et a des conséquences sur l'écran), d'ellipses infernales, de trous dans le gruyère, disait Truffaut, caractéristiques de la Lubitsch Touch." Liberation "Au fond, la plus grande réussite de Lubitsch n'est pas forcément le brio avec lequel il joue des codes de la comédie américaine classique − qu'il a grandement contribué à créer −, mais la façon dont il pervertit les règles, celle de la bonne société luxueuse et vaine, sujet d'observation préféré du cinéaste. Chez Lubitsch, le roi, plutôt que de punir celui qui a séduit sa femme, décide de l'envoyer en mission ultrasecrète, conseillé en cela par la reine adultère ; la prison devient le lieu le plus romantique du monde (...). Lubitsch est le premier cinéaste de "comédie" à avoir compris que la moquerie ne passait ni par la méchanceté, ni la vulgarité, mais par les armes mêmes de ceux dont on entend se moquer : la morale, le bon ton et l'élégance. On n'en finira pas de regretter qu'il ne suscite pas plus de vocations chez les jeunes cinéastes américains d'aujourd'hui." Critikat "Tiré d'une opérette au phénoménal succès au début du 20ème siècle, La Veuve Joyeuse signée Lubitsch en demeure probablement la meilleure adaptation cinématographique. Tourné en deux versions, l'une américaine, l'autre française, avec des acteurs différents (sauf les deux rôles principaux dans ce cas précis), comme c'était la mode en ce temps-là, la version anglo-saxonne est demeurée la plus célèbre." Cinematheque de Phil Sine "La version française et la version américaine du film sont très proches. On notera que le film fut à l'époque fortement censuré, avec treize coupes effectuées. Mais le négatif ne fut pas lui coupé, ce qui permet aujourd'hui de voir la version originale." Guide Rapide "De Lubitsch, avec qui il avait travaillé comme scénariste, Billy Wilder disait qu'il « en faisait plus avec une porte fermée que les réalisateurs d'aujourd'hui avec une braguette ouverte ». Il y a évidemment beaucoup de cette philosophie de cinéma dans La Veuve Joyeuse, même si le film n'est clairement pas l'oeuvre la plus réussie de la Lubitsch Touch." Critikat |
Synopsis usuel:
En devenant veuve, Sonia est également devenue la femme la plus riche de Marsovie. Après avoir éconduit le prince Danilo qui tentait de la séduire, elle part pour Paris afin d'y mener une vie joyeuse. Danilo, chargé de ramener Sonia dans son pays afin que sa fortune ne parte pas à l'étranger, se rend à son tour en France. |
La Veuve joyeuse est un film en noir et blanc. Sortie ciné : 10 septembre 1997 |
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