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Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie vod, dvd et blu-ray Amistad):
"Spielberg a su éviter grandiloquence et leçons faciles en gardant à ce procès sa réelle complexité, et aux arguments des uns et des autres leurs finesses. Spectateurs-citoyens, au milieu de la salle d'audience, on assiste à un magnifique exercice de démocratie." Cinematheque Francaise - LA Croix - Jean-Paul Grousset "Spielberg garde une liberté de ton qui contrebalance magistralement le scénario à tendance statique. La suite des différents procès garantit plutôt une sensation de répétition lassante, à laquelle remédie cependant Spielberg avec une virtuosité visuelle impressionnante. (...) le rythme du film est en effet ponctué par tant d'instants émotionnellement chargés que les quelques faiblesses scénaristiques s'éclipsent." Mulderville "Amistad a été très critiqué mais le sujet est franchement bon, et le film est bien interprété et ce malgré une durée trop longue et une légère niaiserie." Naveton Cinema "Ce film a le mérite de rappeler que les américains, nos amis champions de la liberté et de la démocratie, ont pratiqué l'esclavage des noirs pendant deux siècles et demi." Guide Rapide "Entre les moments forts (...) on trouve le temps long. Deux heures trente-cinq minutes de démonstration bien-pensante (...). Un volumineux livre de belles images pour dire ce que l'on ne peut qu'approuver." Cinematheque Francaise - Les Echos - Annie Coppermann "Amistad est affligeant, (...) colportant une fois de plus l'illusion que les Etats-Unis sont la patrie des idéaux de liberté ! (...) Amistad est un mauvais cadeau fait à la commémoration de l'abolition. Sous couvert d'authenticité, le film perpétue le même vieux rapport hégémonique et paternaliste, et l'idéal de liberté américain, dont on connaît pourtant la triste réalité, est à nouveau posé comme modèle universel." Afri Cultures "De son beau sujet, Spielberg fait un film regorgeant de clichés. Dommage." L'Express |
Synopsis usuel:
En 1839, l’Amistad, navire espagnol transportant des esclaves africains, est pris dans une violente tempête au large de Cuba. Une cinquantaine de prisonniers réussissent à se libérer de leurs chaînes et se retournent contre leurs bourreaux, qu’ils passent par les armes. Cinqué, leur leader, oblige le capitaine à les ramener vers l’Afrique, mais celui-ci, profitant de son ignorance, met le cap sur l’Amérique. Jetés en prison, les mutins vont être défendus par deux fervents abolitionnistes, Theodore Joadson et Lewis Tappan, qui engagent un jeune avocat, Roger Baldwin. |
Sortie ciné : 25 février 1998 Box office France: 630 020 entrées cinéma |
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