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Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie vod, dvd et blu-ray Les Désarrois de l'eleve Toerless):
"Acclamé par la critique et récompensé à Cannes, cette adaptation du roman prophétique de Robert Musil brosse le portrait d'adolescents pervers et sadiques qui désirent dominer les plus faibles. C'est une fable cruelle, annonciatrice du cauchemar nazi." Arte "Les tortures subies par Basini sont montrées comme un mal tout autant que comme un symptôme, une allégorie de ce que deviendra la société allemande, une trentaine d'années plus tard." Diagonales du Temps "Les Désarrois de l'Eleve Törless, de Robert Musil, est un des romans d'initiation les plus cruels qui soient. L'intrigue dépasse les problèmes de l'adolescence (avec amitiés particulières) pour analyser l'homme dans ses aspects les plus nocturnes. Avant sa révolte finale et son discours sur l'aptitude de chacun à devenir ou non un bourreau, Törless est d'abord complice." Telerama "Au-delà de son évocation, somme toute assez conventionnelle, de la vie d'un pensionnat, avec ses rites, ses personnages (tortionnaire, souffre-douleur) et ses thématiques (découverte de la sexualité, homosexualité) incontournables, cette peinture des jeux interdits de l'adolescence est surtout une parabole glaçante sur le nazisme (même si le livre de Musil fut publié en 1906), comme le récent Ruban Blanc de Michael Haneke. D'abord en raison de l'origine juive de la victime de Beineberg et Reiting. Ensuite parce que l'attitude de Törleß, partagé entre son désir de comprendre le délire qui anime ses condisciples, la compassion qu'il ressent pour Basini, mais aussi le mépris que suscite en lui la passivité de ce dernier, qui finit dans son esprit par mériter son sort, annonce l'inertie, l'indifférence du peuple allemand face aux crimes du régime hitlérien." Flaneries Cinema "La réflexion philosophique de Musil se dégage explicitement dans le monologue final du film : originellement, l'homme n'est ni bon ni mauvais ; ses actions peuvent l'incliner tout aussi naturellement vers le bien comme vers le mal, et faire de lui, selon le contexte, une victime ou un bourreau. Il n'y a pas d'ordre moral. Tout est possible, même les pires atrocités..." Quelques Films |
Synopsis usuel:
1906, un village à l'époque de la monarchie austro-hongroise. Jeune homme sensible et réservé, Törless devient pensionnaire dans un collège destiné aux enfants de l'aristocratie. Il se lie d'amitié avec Beineberg et Reiting, deux fortes têtes. Un jour, l'élève Basini dérobe de l'argent appartenant à l'un des adolescents, sous prétexte qu'il est d'origine modeste... |
Les Désarrois de l'eleve Toerless est un film en noir et blanc. Sortie ciné : 1er mars 1966 Festival de Cannes 1966 : Prix FIPRESCI. |
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