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Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie La Passion Béatrice):
"Dans La Passion Béatrice, il n'y a que violence, affrontement, destruction." L'Express "C'est en homme brisé que Françoisde Cortemart est revenu des geôles anglaises, incapable de tout autre sentiment que la colère et la rancoeur. (...) Féroce et dur, il l'est d'autant plus lorsqu'il parle de son fils dont la faiblesse de caractère ne suscite en lui aucune forme de pitié. Un fils qu'il se plaît à railler et à mettre plus bas que terre tant son attitude au combat n'a pas rendu honneur au nom des Cortemart. François a perdu plus qu'une bataille, il a perdu son humanité. Il n'a plus que violence et haine en lui." Tortilla Films "La pureté d'une fille, la violence des hommes... Bertrand Tavernier s'est efforcé de reconstituer un Moyen-âge "vrai, compris, senti en profondeur" jugeait Jacques le Goff, le grand historien de cette période. Le château de Puivert, au pied des Pyrénées dans un environnement sauvage correspondait à un moyen âge vraisemblable." Cine Club de Caen "Tavernier nous présente un Moyen-Age "vu de l'intérieur", comme l'a écrit Jean-Luc Douin. Dans les scènes domestiques, il ne manque rien : la façon de manger, de se coucher, de prendre un bain, jusqu'au peigne en os authentique qui traîne négligemment sur la table de Béatrice... Mais dans ce film ambitieux, Tavernier cherche aussi à nous représenter la mentalité des gens de l'époque, la "religiosité frémissante du temps" (la poupée qu'on confie à une apprentie sorcière, la recluse enfermée dans sa cabane, les orties qu'on se frotte sur la langue en pénitence, etc.), la conception médiévale de la femme ("les garces n'ont pas d'âme")." Educine "Plutôt que de se concentrer uniquement sur la confrontation père-fille, thème qui peut être retranscrit à n'importe quelle époque, Bertrand Tavernier multiplie les personnages comme autant d'instantanés d'une période dont il veut nous faire partager toute la complexité. Ainsi, en arrière-plan de ce conflit familial se mêlent magie noire et méthodes inquisitrices sans que cela ne vienne phagocyter le coeur du récit." Tortilla Films "Outre les scènes de perversion familiale, La Passion Béatrice s'illustre par des passages assez difficiles psychologiquement : ceux qui mettent en scène Arnaud, le frère de Béatrice, constamment humilié par son père, mentalement et physiquement." Cellardoor "La Passion Béatrice devait sans doute être un très beau film. Vingt cinq ans après, il a tout simplement vieilli. Cela se voit dans la mise en scène, dans le jeu des acteurs, dans la musique. Je ne sais pas si c'est dû au film lui-même ou au décor et à l'ambiance mortifère, mais La Passion Béatrice a une odeur de renfermé. On ne peut pas dire que c'est un mauvais film pour autant." Cellardoor |
Synopsis usuel:
Au Moyen Age, en Occitanie, François de Cortemart quitte son domaine pour partir combattre avec son fils, Arnaud, laissant à sa fille Béatrice la gestion de ses biens. Lorsqu'ils sont faits prisonniers, la jeune fille met tout en oeuvre pour obtenir la libération de ces deux hommes qu'elle aime par-dessus tout. Quand ils reviennent, quatre ans plus tard, la guerre et la captivité les ont changés. François surtout s'est mué en un être brutal, révolté contre Dieu et haineux envers les hommes. Seule sa fille, la pure Béatrice, ose encore lui tenir tête. Son père fera tout pour la pervertir. |
Sortie ciné : 11 novembre 1987 Box office France: 511 938 entrées cinéma César 1988 : César des Meilleurs costumes. |
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