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Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie La Maman et la Putain):
"Film culte du cinéma d'auteur des années 70, ce bijou est le chef-d'oeuvre de Jean Eustache, enfant doué de la Nouvelle Vague, auteur d'une oeuvre en marge du cinéma dominant." Avoir Alire "C'est tout simplement le plus grand film du monde, et du reste le premier qui a ce courage de céder aux femmes une place plus du tout assumable. Eh oui, l'homme qui pleure reste la grande affaire du cinéma des années 70, et la femme qui rend le fétiche de ce film scandaleusement long et incroyablement beau, d'une noblesse écoeurante pour un Cannes 73 bourgeois mais libéré sur lequel crache ce “texte de feu”, l'un des plus beaux de la langue française (quelque chose entre Proust, Bataille et Leiris). La mise en scène d'Eustache tient pleinement de la grâce." Les Inrocks "Le film est un éblouissement intense. Une expérience éprouvante (...). Un élan romanesque d'une étrange intensité parcourt l'oeuvre de bout en bout, et émeut malgré la simplicité évidente du dispositif et la potentielle vacuité de dialogues emphatiques. Ces monologues bouleversent, ces héros qu'on aimerait détester nous charment, un sentiment unique de liberté totale en vient à prendre le pas sur l'oeuvre." Cinecdoche "Eustache écrit un film-essai sur la problématique de la relation amoureuse. L'héritage de la révolution sexuelle des années 60 est revu et corrigé par Eustache. Il remet en question les grandes tartinades de cette révolution : l'amour libre, le ménage à trois (plutôt deux femmes que deux hommes, évidemment ! , le chauvinisme masculin n'ayant pas été touché par cette révolution), la maternité ringarde. Il faut voir le personnage d'Alexandre (Jean-Pierre Léaud), d'un abyssal narcissisme et perclus d'un sexisme d'un autre âge, au temps du MLF, qui inonde littéralement les trois premières heures du film de ses envolées verbales (...)." 1001 Films "Pourquoi réaliser un film de 220 minutes ? « J'ai eu envie de dire énormément de choses d'un seul coup. Comme on fait pour un premier film. Un bric-à-brac, sans styliser », raconte le réalisateur (...). « On parle pendant longtemps, longtemps. Le film est fondé sur la parole », indique l'acteur principal Jean-Pierre Léaud. Tel un coureur de marathon, le spectateur doit être préparé psychologiquement et s'armer d'un bon Bordeaux des fagots, pour parvenir jusqu'au générique de fin sans se lacérer les veines avec les dents." Prépaciné "Le film, à sa sortie, a pu choquer par la crudité de ses dialogues. On a aussi dit du film qu'il ne représentait pas son époque, qu'il était même réactionnaire. Désormais, il est plutôt considéré comme emblématique de la période autour de mai 68. Il est en tous cas un film culte pour de nombreux cinéphiles, un film de chevet, voire même un film indépassable. D'autres en revanche, le perçoivent comme un film désuet, vieillot, et réservé aux intellos." Guide Rapide |
Synopsis usuel:
Marie, employée dans une boutique de mode, a un amant qu'elle entretient Alexandre. Celui-ci vit en dilettante, dans les cafés où il lit et parle avec des amis. C'est là qu'il rencontre Véronika, une infirmière, qui vit en femme libérée. Il l'emmène chez Marie, couche avec elle. Quand Marie revient, pas de drame, le lit est assez grand pour trois et Alexandre se laisse aller à un déluge de paroles, à un torrent lyrique. Marie, partie pour quelques jours, c'est à Veronika qu'il parle, parle encore. Après une soirée manquée, celle-ci annonce son intention de se suicider. Marie et Veronika s'en prennent ensemble à Alexandre. A l'hôpital, Veronika annonce à celui-ci qu'elle est enceinte. |
La Maman et la Putain est un film en noir et blanc. Sortie ciné : 17 mai 1973 Box office France: 343 861 entrées cinéma Festival de Cannes 1973 : 2 récompenses. Grand Prix, Prix FIPRESCI. |
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