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Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie vod, dvd 24 jours, la vérité sur l'affaire Ilan Halimi):
"Alexandre Arcady a voulu reconstituer un fait divers atroce pour alerter l'opinion sur la résurgence de l'antisémitisme en France. L'aspect thriller est le plus réussi, à travers le récit nerveux de l'enquête policière." Telerama "Pour raconter cette tragédie, Alexandre Arcady adapte le récit de Ruth Halimi, la mère de la victime, brillamment interprétée par Zabou Breitman. Mais si l'histoire bouleverse, le film, lui, est à la peine." L'Express "Alexandre Arcady a choisi d'adapter le livre d'une mère. Il revient à la vérité de celle-ci pour provoquer, dit-il, un « choc mémoriel ». Avec cette ambition de « donner au spectaeur l'impression que cette histoire lui arrive à lui ». Un polar, un film sous tension, donc. Encore fallait-il ne pas se tromper dans le choix de l'actrice principale. Zabou Breitman, qui a remplacé Valérie Benguigui, prévue pour le rôle (et disparue le premier jour du tournage), supporte difficilement la charge douloureuse qui pèse sur ses épaules. Jamais elle ne réussit à trouver la bonne distance par rapport à ce drame qui accable son personnage. Soit on lui fait surjouer la douleur, soit on la perd dans l'abattement ou une prostration artificielle." Le Figaro "Alexandre Arcady manipule la matière délicate qu'il a entre les mains avec la lourdeur la plus appuyée qu'il soit. Le scénario, la mise en scène et le montage convergent vers ce qui était le plus à craindre, une représentation obscène de l'affaire Ilan Halimi, érigée en « fait divers édifiant », avec force sang et larmes. (...) l'artillerie lourde est de sortie pour enfoncer le clou, comme si le cinéaste n'avait pas suffisamment confiance dans la puissance de ce qu'il racontait pour éviter de nous l'asséner avec la vulgarité la plus assumée." Avoir Alire "L'abus de ralentis et de musique tire-larmes n'arrange rien." Telerama "L'émotion ne doit pas nuire à un minimum de rigueur cinématographique. Pour ne citer qu'un exemple, a-t-on jamais vu des arbres aussi verts au mois de février ? Ce n'est peut-être qu'un détail, mais il dénote un manque d'exigence sur un film qui en méritait deux fois plus." L'Express "Sur un plateau télé, Natacha Polony signale au réalisateur : « Il me semble qu'il aurait été intéressant de parler plus des bourreaux pour comprendre comment on en est arrivé là (...) Comment des jeunes Français sont capables de torturer à mort un autre jeune Français ? » Le réalisateur est très clair sur ce point : « En aucune manière, j'aurais essayé de comprendre le mécanisme de cette déchéance humaine. » Car pour lui, ce procédé aurait forcément généré de l'empathie pour les coupables." Nouvel Obs "Natacha Polony proposait d'autres pistes de reflexion, par exemple que les ravisseurs soient d'abord motivés par la perspective d'un gain facile, avec en toile de fond notre société basée sur la consommation. Elle a aussi abordé le conflit entre les palestiniens et les israëliens, et rattachait la résurgence de l'antisémitisme à l'importation en France de ce conflit. Elle évoquait de plus des reportages qui pointaient que cet antisémitisme touchait des personnes que se sentaient reléguées de la société." Guide Rapide "Le journal Liberation signale que le film épouse le point de vue de la mère de la malheureuse victime : selon elle, l'enquête aurait pu aboutir si la dimension antisémite du rapt avait été prise en compte. Or, les obstacles au succès de l'enquête ont été en réalité la loi du silence, une faible couverture policière aux endroits stratégiques qu'étaient les cybercafés, et que les ravisseurs avaient choisi un paiement électronique de la rançon, sans échange obligé du prisonnier." Guide Rapide |
Synopsis usuel:
Tout commence le 20 janvier 2006. Le dîner de shabbat s'achève. Ilan a choisi de sortir ce soir-là malgré les réticences de sa mère. En refermant la porte de l'appartement, il lui adresse un baiser pour la réconforter. Ce sera le dernier. Elle ne le reverra jamais. Le récit des 24 jours qui suivent cette scène est une plongée dans la nuit d'un jeune homme enlevé et pris en otage parce qu'il est juif. A travers les messages de ses ravisseurs, se dessine, jour après jour, son calvaire. C'est aussi l'histoire d'une mère et d'une famille qui vivent entre attente et désespoir au rythme des messages des bourreaux d'Ilan. Elles ne peuvent croire que la République compte des zones de non-droit où des hommes se sentent si protégés qu'ils y torturent un autre homme à mort. Elles ne peuvent imaginer que la police, bardée de technologie, soit impuissante et commette des fautes grossières dans son enquête. Ilan aurait pu être sauvé. Telle est la conviction de Ruth Halimi acquise au cours de ces 24 terribles journées qui ont vu rejaillir en France le plus terrible des préjugés : l'antisémitisme. |
Sortie ciné : 30 avril 2014 Box office France: 130 589 entrées cinéma |
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