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Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie dvd Au bonheur des dames):
"Ce film est une rareté absolue ! Coincée entre le crépuscule du muet et l'avènement du parlant, cette adaptation de Zola ne connut probablement pas d'exploitation commerciale. Présenté aux critiques dans une version muette puis sonore, le film tomba aux oubliettes." Telerama "Aujourd'hui, en 2014, la seule version qui a survécu est la version muette." Guide Rapide "Duvivier transpose l'histoire authentique d'un grand magasin ( qui a existé dans le Paris en pleine mutation des années 1875 ), dans les années 20 où la mécanisation accentue encore la modification des rapports sociaux et l'émergence de ce monde meilleur tant attendu et que la caméra exalte avec ses travellings vertigineux et son dynamisme qui plonge dans la foule ou au coeur du trafic. Duvivier utilise les décors des galeries Lafayette à Paris. L'extérieur de l'immeuble est filmé avec le procédé "mach shot", conçu par l'anglais Percy Day qui consiste à filmer, pour une partie du décor, un modèle réduit haut de quelques centimètres. La fin, fleur bleue, avait été choisie par Zola. Elle est reprise par Duvivier." Cine Club de Caen "Le cinéaste n'a pas cherché à situer l'histoire ( adaptée de l'ouvrage de Zola, publié en 1883 ) dans son contexte originel mais l'ancre au contraire à l'époque où il tourne le film. L'histoire d'amour, assez fade malgré quelques séquences ingénieuses, ne devient alors qu'un prétexte pour montrer les mutations urbaines et sociales engendrées par l'édification d'un nouveau type de bâtiment commercial." Ecran Large - Nicolas Thys "Lucie Derain, dans la revue La Cinématographie française, enthousiaste, souligne combien est féconde la "trahison" de Zola : « Voyons ici des êtres têtus, désespérés, haineux, tendres, cupides, toute une humanité en raccourci avec ses rancoeurs, ses petitesses et ses folies. Les personnages qui semblent autant de vivants symboles sont dressés avec un simple détail, sans grandiloquence. Tout le drame du progrès est évoqué avec une simplicité infiniment sympathique. Duvivier a eu l'habileté de ramasser son action et, si le film est long, il ne le paraît pas. La diversité des scènes, l'accumulation des détails indicatifs d'un caractère, d'un état d'âme, d'une situation, la richesse décorative du film, parfois la vigueur de l'image, tout cela fait de ce film français une œuvre originale, marquante, intéressante. Une vaste fresque sociale brossée minutieusement avec des élans d'un lyrisme étonnant »." Cinematheque - Lucie Derain |
Synopsis usuel:
Une orpheline arrive chez son oncle à Paris, un commerçant au bord de la faillite à cause du Grand Magasin : Au bonheur des Dames qui se monte. Denise, qui est très pauvre, est engagée comme vendeuse au grand magasin. Les jalousies se déchaînent, car le grand patron, Mouret, a remarqué la jeune fille. Mais elle est partagée entre lui et son oncle... |
Au bonheur des dames est un film muet en noir et blanc. Sortie ciné : 3 juillet 1930 |
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