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Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie dvd et blu-ray Les Dimanches de ville d'Avray):
"Serge Bourguignon aborde frontalement son sujet qui n'est rien de moins que le récit d'une amitié amoureuse entre un adulte et une fillette. Bourguignon écarte la dimension sexuelle sordide potentielle (sans éliminer la vraie tonalité amoureuse tabou) en s'axant sur le rapprochement de ces deux solitudes et la tendresse mutuelle entre les personnages." Chroniques du Cinéphile Stakhanoviste "Les Dimanches de Ville d'Avray, Oscar du meilleur film étranger en 1964, est une oeuvre sensible et novatrice, longtemps maudite, incomprise et invisible en France. Un OVNI dans l'histoire du cinéma." Avoir Alire "Avant que les bonnes moeurs n'écrasent violemment la fleur délicate de l'amour innocent entre le vétéran et l'orphelin, il est permis à ces derniers de s'épanouir dans une complicité et un attachement émotionnel peu présents au cinéma. En effet, de nos jours, une telle histoire souleverait immanquablement la question épineuse de la pédophilie. Mais rien de tel ici, puisque la méfiance de l'entourage du protagoniste ne se manifeste qu'à la toute fin du film, sa partie la plus verbeuse et la moins réussie." Mulderville "La véritable force du film de Bourguignon, et sûrement à la différence de productions plus récentes, est la subtilité et la délicatesse avec lesquelles le sujet est traité. Jamais pendant le film, la nature de leur relation n'est définie de manière explicite et définitive. Le film ne se montre jamais dirigiste, ni ne choisit une seule perspective, ce qui le rend très ouvert aux interprétations." Culturophile "Les performances d'acteurs sont remarquables. Le naturel de Patricia Gozzi et son énergie dégagent une électricité quasi sexuelle. Quant à Hardy Kruger, il se montre également très convaincant en paumé marginal et instable. Mais que serait Les Dimanches de Ville d'Avray sans sa réalisation et sa photographie totalement maîtrisées et magnifiques. Quasiment chaque scène est un exemple d'ingéniosité et de maîtrise cinématographique, qui non seulement constitue un plaisir pour les yeux, mais contribue également à renforcer l'aspect narratif à l'aide de symbolisme subtil." Culturophile "La mise en scène de Serge Bourguignon est un brin affectée ; de douce, l'idylle devient parfois doucereuse. Mais le film intrigue par son audace tranquille. Est-il besoin de dire que plus personne aujourd'hui ne se risquerait à filmer un tel amour ? " Telerama |
Synopsis usuel:
Les années 60, en France. Pierre, un ancien pilote, est devenu amnésique à la suite d’un accident d’avion en Extrême-Orient. Un jour, Pierre rencontre Françoise, une orpheline de 10 ans, qui vit chez les soeurs. La vision de l’enfant lui rappelle l’image d’une fillette qu’il pense avoir tuée en opération. Il se prend rapidement d’amitié pour Françoise. Puis, se faisant passer pour son père, il lui rend visite tous les dimanches. Une tendre et pure complicité s’établit entre eux. Mais cette relation fait bientôt scandale dans la ville… |
Les Dimanches de ville d'Avray est un film en noir et blanc. Sortie ciné : 23 novembre 1962 Box office France: 1 694 484 entrées cinéma Academy Awards 1963 : Oscar du Meilleur film étranger. |
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