Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie dvd Le Grand embouteillage):
"Le Grand Embouteillage est souvent drôle, mais il s'agit d'un humour acerbe, acide. (...) la situation est un moyen pour le réalisateur Comencini d'illustrer les difficultés, les vices et les maux de l'espèce humaine : l'usure du couple ; la trahison amoureuse ; la solitude ; l'égoïsme ; le mensonge ; la violence ; le voyeurisme ; le cynisme ; la suffisance ; l'orgueil ; etc." Citizen Poulpe
"Luigi Comencini, cinéaste pourtant réputé pour son humanisme, signe ici un monument de noirceur au point que Le Grand Embouteillage n'a plus grand-chose à voir avec la comédie, et se transforme progressivement en fable apocalyptique sans aucun espoir." Olivier Père
"C'est l'ère du chacun pour soi, sans toutefois que quiconque ne se révolte contre le système qui les a bloqués à jamais sur cette autoroute. Le regard de Comencini est à la fois féroce et cocasse. Ce film préfigure notre société de consommation qui gaspille et détruit." L'Oeil sur l'Ecran - Elle
"Le Grand Embouteillage mêle avec art la clairvoyance, la dérision et la férocité. Un chef d'oeuvre de critique sociale comme les cinéastes italiens en font souvent (...). Et qu'on n'accuse pas Luigi Comencini d'exagérer. Même dans ses moments les plus ahurissants, ce n'est pas Le Grand Embouteillage qui pousse à la roue. C'est la vie moderne qui jette loin le bouchon." La Cinemathèque Française - Jean-Paul Grousset, Le Canard Enchaîné, 1979
"Le film n'a que peu de rapports avec le simple cinéma de divertissement. Rarement on a pénétré dans un tel univers cauchemardesque à ce point. Rarement, la comédie à l'italienne a frisé de si près l'insoutenable [...]. Mais, entre deux virées dans l'apocalypse now, le cinéaste cède au charme facile de personnages stéréotypés. Et ce traité moraliste à l'usage des vieilles générations perd de son impact." Wikipedia - Libération, 1979
"Comencini, cinéaste talentueux, s'avère un philosophe balourd. Ce que l'on a deviné, il s'apprête à nous le révéler ; ce que l'on a compris déjà, il nous l'explique encore. A aucun moment on ne sent la fièvre, l'angoisse, tous les liens ambigus qui président à la réunion forcée d'individus disparates. Ici, les personnages sont des caricatures de comédie italienne essoufflée ; des « vedettes » (Sordi, Mastroianni, Girardot...) qui restent jusqu'au bout des vedettes, que la caméra prend puis laisse, qui exécutent trois petits tours plus ou moins cabots, à l'intérieur de sketchs aux indéniables longueurs. Bref, un sujet admirable, un film raté." Telerama - Pierre Murat
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Synopsis usuel:
Un embouteillage bloque sur une autoroute romaine des gens venus de tous les horizons, véritable microcosme de la société. Au cours de l’insupportable attente se déchaînent les passions et les haines...
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