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Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie blu-ray La Vie sans principe):
"En trois personnages ordinaires, banals, Johnny To met en scène le secteur bancaire, les bulles immobilières et les milieux mafieux, soit les trois vecteurs principaux (et liés entre eux) de la crise mondiale actuelle. En traitant ainsi un vaste sujet abstrait à travers des individus et des situations concrètes, quotidiennes, en tissant les grandes idées dans la trame d'un récit en lequel chacun peut se reconnaître, To administre une belle leçon d'écriture filmique." Les Inrocks "Johnny To cherche à saisir le spectateur, le captiver, le placer au sein d'une impitoyable machine à broyer les faibles dont chacun d'entre nous huile chaque jour les rouages sans le savoir. A travers le regard de To, personne n'est vraiment responsable, mais tout le monde participe." L'Express "L'éclatement des points de vue et des situations est sans doute ici une manière de s'attaquer à l'impossible, la représentation d'une abstraction, une énergie d'autant plus folle qu'elle est invisible, celle d'un mouvement opaque de l'économie." Le Monde "L'apparente complexité du système employé par Johnnie To est tout d'abord, et une fois de plus, au service d'une machine qui dispense élégamment une jouissance entretenue par le charisme des comédiens, la beauté des actrices, la drôlerie de certaines situations, la fluidité chorégraphique du montage. Par le sentiment, surtout, que Johnnie To frappe souvent juste dans sa description pourtant ultrastylisée." Le Monde "Il y a deux Johnnie To. Le roi des polars furieux aux fusillades chorégraphiées comme des ballets (Election, Breaking News) qui ont assis, en Europe, sa réputation de Sergio Leone sauce piquante. L'autre To réalise, au kilomètre, des comédies à l'eau de rose d'assez mauvais goût, inédites sous nos latitudes mais dont le public chinois raffole. Il existe dorénavant un troisième To, prompt à rebondir sur l'actualité - la crise -, en explorant une veine sociale reléguée en toile de fond dans ses films de genre." Telerama "Johnnie To se complaît dans un ton pathétique - flirtant par moments avec la mièvrerie, accompagnée de petite musique douce en fond sonore - qui lui sied fort mal. Peur de manquer de pudeur par rapport aux sujets ? De tourner en ridicule les petites gens accablés par la crise ? A trop jouer les Robin des Bois, le cinéaste de la pègre et des ripoux en oublierait presque, à notre grand regret, sa nature profonde de Dirty Harry." Avoir Alire |
Synopsis usuel:
Teresa, employée de banque ordinaire, incite ses clients à faire des investissements risqués pour remplir ses objectifs financiers. Panther, escroc à la petite semaine, plonge dans le monde de la spéculation boursière dans l'espoir de gagner facilement de l'argent pour payer la caution d'un de ses amis qui rencontre quelques soucis avec la justice. Enfin, l'inspecteur Cheung est un flic honnête. Jusque-là satisfait de son modeste train de vie, il a tout à coup un besoin d'argent criant lorsque sa femme verse un acompte pour acheter un appartement luxueux au-dessus de leurs moyens. Tout sépare ces trois personnages jusqu'à ce que leur rapport à l'argent – et un mystérieux sac contenant cinq millions de dollars volés – les poussent à prendre des décisions cruciales malgré leurs cas de conscience. Trois vies bouleversées par le monde turbulent de Hong Kong, en plein marasme économique et financier. |
Sortie ciné : 18 juillet 2012 |
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