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Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie dvd et blu-ray Jugatsu):
"Jugatsu est un improbable croisement de parties de baseball, d'amourettes passagères et de règlements de compte sanglants. Dès les premiers instants, le sens du burlesque kitanien, un peu potache, fait mouche." Avoir Alire "Jugatsu se présente comme une suite de scènes (saynètes ou sketches, héritage télévisuel de Kitano) déroutantes, drôles ou choquantes, ou s'exprime l'iconoclastie de Kitano qui compare le sport et le gangstérisme, réduits à des manifestations de codes et de signes qu'il s'amuse à bafouer." Les Inrocks "Annonciateur de toute l'oeuvre de Kitano à venir, Jugatsu est porteur d'un message tragi-rigolard : l'homme est un clown dangereux pour l'homme. Message mis en images dans un film bricolo et chahuteur, sans scénario précis, plein de trous d'air et de culs-de-sac qui renvoient au fou rire intérieur permanent du cinéaste." Telerama "Premier constat après la vision de ce film : c'est bien du Kitano. Le montage elliptique si particulier à son auteur est déjà bien rodé (exemple : on voit un jeune homme tout fier de rouler en moto sans casque, et le plan suivant on le voit par terre, le visage en sang…), les scènes récurrentes sont déjà présentes (les jeux sur la plage), la violence sourde et si choquante parce que si banale nous explose déjà à la figure." Cinemasie - Ghost Dog "Durant 90 minutes, Kitano ne nous gratifie ni d'une mélodie, ni même d'une note ! (...) Jugatsu est un film dérangeant, déroutant et glacial, bref indispensable." Cinemasie - Ghost Dog "Drôle, triste, froid, chaleureux, difficile de trouver les mots justes pour décrire la sensation que ressent le spectateur après avoir vu (vécu ? ) Jugatsu. Deuxième film de Kitano, et déjà tout est dit. Par la suite, il ne fera que reprendre les thèmes abordés ici pour les développer de manière plus précise (et moins chaotique). Car Jugatsu, avant d'être un chef-d'oeuvre immense, un statut d'autant plus légitime au vu de ce qu'il préfigure, est un condensé des obsessions d'un grand réalisateur en devenir." Clan Takeda "Jugatsu vaut le coup à la limite pour le seul numéro d'acteur absolument irrésistible de Kitano en bouffon psychopathe en tong et short ( une des scènes les plus folles que j' ai jamais vue). Kitano est définitivement un très très grand." Dvd Pas Cher "L'univers de Kitano est déroutant. Par son énergie et sa brutalité. Par l'absence de musique (...) par la poésie (...). On vit vraiment des moments forts. La fin, elle, est ahurissante." L'Express "Voir A Scene at the Sea et Jugatsu à la suite est une bonne expérience car on découvre les deux facettes de Kitano. L'une contemplative, poétique ; l'autre violente, grossière, un brin (parfois franchement) en roue libre. Deux facettes de son œuvre mais une seule vision de la vie, celle, désenchantée, de personnes qui s'ennuient et qui cherche quelque chose pour vaincre cet ennui. (...) Jugatsu constitue une sorte de double inversé de A Scene at the Sea. Il est par exemple aussi bavard qu'A Scene at the Sea était économe en dialogue." Bulles du Japon "Manquant cruellement d'ambiance, d'intérêt et d'émotion, Jugatsu aurait pu être uniquement une jolie fable sur la vie d'un paumé fan de Baseball. Non au lieu de ça, le scénario prend une toute autre forme, le film bascule dans une violence douteuse (les excès de Kitano) en l'espace de quelques minutes, faisant perdre à Jugatsu ses quelques espoirs de tireur de larme. On se retrouve au final avec un film de gangs dénué de tendresse et d'émotion qui faisait son charme en première partie. On est encore loin du savant mélange des genres de Sonatine, Hana-bi ou encore Kids Return." Cinemasie - Xavier Chanoine |
Synopsis usuel:
Pour avoir décoché un coup de poing à un yakusa énervé par sa lenteur, Masaki, jeune pompiste quelque peu hébété, se retrouve dans une situation délicate. Effrayé par les conséquences de son acte et les menaces de destruction qui planent sur la station-service, il demande de l'aide a l’entraîneur des Eagles, l'equipe amateur de base-ball dans laquelle il joue. Ce dernier, un ancien yakuza, se fait vertement recevoir et humilier par le chef du gang. Livré a lui-même, Masaki part pour Okinawa avec Kazuo, un de ses coéquipiers, à la recherche d'une arme pour se protéger. |
Sortie ciné : 14 avril 1999 |
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