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Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie dvd Suzaku):
"Avec Suzaku, Caméra d'or à Cannes, Naomi Kawase saisit le rapport subtil et complexe entre les hommes et la nature. Par son sens des durées, ce film sait aussi rendre palpable le temps qui passe, la vie d'êtres de chair et de sang. Loin d'un exercice formel glacé, Suzaku émeut aux larmes." Les Inrocks "La jeune réalisatrice excelle à nuancer les émotions de ses personnages, et à inscrire leurs frêles silhouettes dans un environnement végétal et minéral qui les tient en quelque sorte prisonniers." Telerama "La nostalgie et l'amour que l'on porte pour les siens (d'où cet humanisme palpable) sont des thèmes simples mais puissants, tout comme ce formidable rapport avec la nature. Suzaku est un moment de cinéma des plus superbes." Cinemasie - Xavier Chanoine "On sent dans ces images une envie, une urgence, une passion de filmer assez incroyable. Naomi Kawase laisse les gens et la nature vivre. Certaines images (comme celle du père dans le tunnel) sont magnifiques. Je l'ai vu il y a longtemps mais j'en garde un souvenir fort." Cinemasie - Yann K "Les Echos : « Ce film très lent, hiératique, aux images absolument somptueuses, au scénario si pudique qu'il en devient inexistant, a obtenu au dernier Festival de Cannes la très convoitée Caméra d'Or (...). Récompense sans doute un peu lourde pour une œuvre aussi fragile, dont l'esthétisme, sensuel, panthéiste, tue toute émotion (...). Un (beau) film pour contemplatifs »." La Cinémathèque Française - Les Echos - Annie Coppermann, 05/03/1998 "La réalisatrice, malgré les éllipses totales du film, tient quand même à nous raconter une histoire. Comme on n'a à l'écran que les instants placés entre les évènements, on n'y comprend franchement goutte. (...) on aimerait bien avoir autre chose à se mettre sous la dent que ces mystères qui mettent toute leur peine à rester opaques ou ces bouts de fiction hâchés." Shangols "Lorsqu'elle gagne la caméra d'or au festival de Cannes en 1997 pour Suzaku, Kawase a déjà tourné une quinzaine de films documentaires qui sont essentiellement des journaux intimes. La cinéaste continue à oeuvrer dans cette voie, l'acte de filmer lui étant vital. Erik Bullot parle d'elle comme faisant partie d'un tiers-cinéma, c'est à dire un cinéma qui est en marge de l'industrie cinématographique sans pour autant renoncer à des incursions dans celle-ci, réalisant des recherches formelles sans appartenir au milieu dit expérimental et surtout, jouant constamment, sur un plan stylistique et thématique, sur les frontières entre fiction et documentaire." Critikat "A la campagne, on se fait vraiment chier ! Suzaku fait partie de ces films auteuristes sans vie que je ne peux pas digérer. Il ne s'y passe strictement rien, tout semble fonctionner au ralenti ; les gens parlent lentement, réfléchissent lentement, marchent lentement, comme si un terrible mal (le mal de l'escargot sans doute ? ) s'était répandu sur la population (...) Comble du tout, l'image est constamment surexposée par la lumière du jour, rendant les sous-titres blancs forcément illisibles (bravo aux sous-titreurs...)." Cinemasie - Ghost Dog |
Synopsis usuel:
Au Japon, un village au coeur de la forêt. La terrible crise économique oblige la plupart des habitants, dont une famille qui vit de la sylviculture depuis des générations, à quitter les lieux. On parle alors d’un tunnel ferroviaire pour améliorer l’accès au village. Il symbolise un avenir meilleur… |
Sortie ciné : 4 mars 1998 Festival de Cannes 1997 : Caméra d'Or. |
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