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Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie dvd et blu-ray Le Schpountz):
"Marcel Pagnol se livre à une peinture acerbe du milieu du cinéma rongé par ses bassesses et intrigues. (...) Sans être à la hauteur des meilleurs Pagnol, Le Schpountz permet de voir un Fernandel assez exceptionnel." L'Oeil sur l'Ecran - Elle et Lui "Fernandel est extraordinaire de naturel, de talent, d'ingéniosité comique. Décidément, Pagnol seul a su le comprendre et l'utiliser parfaitement." Fernandel - Maurice Bessy, Cinémonde, 21 avril 1938 "Dans Le Schpountz, la scène où Fernandel déclame sur tous les tons : « Tout condamné à mort aura la tête tranchée » est au cinéma ce que la « tirade du nez » est au théâtre. [cf Cyrano de Bergerac]" Telerama "Les deux heures s'écoulent sans le moindre temps mort. Longues scènes presque théâtrales (les monologues, une spécialité de Pagnol) ou montage court, le réalisateur utilise toutes les ficelles. Quand aux comptes que règle Pagnol, ils sont légions, avec certaines traditions familiales pesantes d'abord (Irénée doit reprendre le magasin), et avec le milieu du cinéma, surtout Parisien, il est très loin d'être tendre, on y voit même des allusions directes à certains acteurs ou certains metteurs en scène qu'il ne devait pas porter en son coeur. Bref, du grand art, une comédie parfois légère parfois amère, sombre ou plus ensoleillée, mais, et c'est l'essentiel et le signe de sa réussite : Toujours drôle." Fernandel - Meunet, décembre 1999 "Marcel Pagnol se souvient qu'il a lui même été victime de certaines railleries et moqueries en son temps. Le cinéaste connaît donc bien la situation du Schpountz. Marcel Pagnol n'a pas seulement été rejeté par la presse, mais aussi par sa propre profession, que ce soit les acteurs, les réalisateurs et même le théâtre. Il ne faut pas oublier que Marcel Pagnol fut l'un des plus ardents défenseurs du cinéma parlant." Naveton Cinéma "Le Schpountz peut être perçu comme un règlement de compte de Pagnol vis-à-vis des gens de la profession, ceux-là même qui le repoussèrent lorsqu'il voulait convaincre les artistes de théâtre de s'engouffrer dans un Septième art devenu parlant. Les acteurs du muet voyaient d'un mauvais oeil l'irruption du son dans leur art du silence, et encore plus cet homme de lettre et sa troupe d'acteurs venir empiéter sur leur territoire." TV Classik "Pagnol offre dans Le Schpountz une approche résolument théâtrale, et s'intéresse manifestement plus aux dialogues qu'à la technique cinématographique. Nous sommes désormais en 1938, mais le film semble dater du début de la décennie : faux raccords, transitions approximatives, photographie plan-plan (...). On peut s'étonner de cette désinvolture, dans un film dont le sujet est un vibrant cri d'amour au cinéma. Mais l'histoire et les acteurs, Fernandel en tête, suffisent à faire le film : le mélange d'humour et d'émotion renvoie directement à Chaplin, qui est d'ailleurs cité explicitement, et le coup d'oeil sur les coulisses du cinéma des années 30 est croquignolet." Krinein |
Synopsis usuel:
Jeune commis épicier, un peu mythomane, Irénée, à qui le cinéma a tourné la tête, est convaincu qu’il deviendra un acteur célèbre. Il rencontre une équipe de tournage qui lui réserve une plaisanterie cruelle. Il arrive aux studios plein d’espoir… |
Le Schpountz est un film en noir et blanc. Sortie ciné : 15 avril 1948 |
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