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Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie vod, dvd et blu-ray White Bird):
"Le cinéaste parvient à insuffler son âme et sa sensibilité au récit de la jeune et jolie Kat (Shailene Woodley, définitivement la grande actrice de demain), à capter quelque chose d'essentiel du passage vers l'âge adulte : la difficile construction de l'identité sexuelle." Paris Match "White Bird est un thriller psychologique au récit déstructuré qui insuffle un rythme assez intense. Mêlant l'univers poétique des rêveries à la brutalité de la vie quotidienne et de l'enquête policière, Araki arrive à pondre un film haletant et suscitant de nombreuses réflexions. Volontairement kitsch, le film s'inscrit dans les années 1980 avec une BO très appréciable (Depeche Mode, The Cure entre autres). Loin de ses films acidulés pop qui ont fait sa renommée, il ne perd cependant pas son goût pour le sexe." Toute la Culture "White Bird est l'adaptation d'un roman de l'Américaine Laura Kasischke (...). Araki concède que le travail d'adaptation l'assagit et empêche toute "frénésie" stylistique. Pour autant, il ne l'éloigne jamais de ses préoccupations d'auteur : « Le sujet exploré m'est très personnel (...) l'apprentissage de la sexualité... »" L'Express - Thomas Baurez "Gregg Araki est l'un des plus fins observateurs de l'adolescence (...)." L'Express "Araki poursuit son introspection de l'adolescence avec une oeuvre belle et tortueuse, qui n'est pas sans rappeler Mysterious Skin dans son intensité dramatique et son irrésistible décalage ouaté." Avoir Alire "White Bird, au-delà de son prétexte de thriller, raconte en fait, comme Virgin Suicides ou Mysterious Skin, l'étrange défaite de l'adolescence face à l'âge adulte ou comment les jeunes ont toujours du mal à exister dans l'ombre de leurs parents et à rentrer dans leurs vêtements souvent trop grands pour eux." Clap Mag "Araki détaille avec finesse la relation mère/fille, faite de mimétisme et de rivalité, de possession maternelle et d'étouffement ado, de moments de complicité ou de guerre ouverte, le tout sur fond de bovarysme smalltown." Les Inrocks "White Bird séduit grâce à deux héroïnes captivantes (...) la meilleure reste la Française Eva Green, inattendue, voire aberrante a priori, dans le rôle d'une ménagère submergée par la lassitude. Elle paraît toujours l'âge qu'il faut selon la scène ou l'époque relatée, question de regard et de manière d'occuper l'espace, uniquement. Elle est sublime, et pourtant elle fait très vite pitié ou peur, comme le veut sa partition, et pire encore." Telerama "La dernière scène nous cloue le bec... Surtout à ceux qui pensaient deviner la fin du film. Tout le long de White Bird on pense deviner la chute de l'histoire et donc trouver le scénario un peu simple, mais finalement non. On se fait surprendre, donc ce point n'existe pas réellement." No Pop Corn "Les acteurs sont sublimés par la caméra de Araki, mais ce mélodrame est trop classique." Nouvel Obs "Même si elle dégage vraiment beaucoup d'émotions dans ses yeux et qu'elle joue très bien, le piédestal qu'a hérité Shailene Woodley ces derniers temps est peut-être un peu exagéré. Elle n'est pas si différente que beaucoup d'actrices de sa génération, elle fait juste des meilleurs choix dans sa filmographie." No Pop Corn "Le regard décalé du réalisateur (...) fait tache dans le contexte de la production indépendante. Là où ses confrères font preuve d'une certaine frilosité lorsqu'il s'agit d'inclure des personnages hauts en couleur, Araki met pratiquement un point d'honneur à concevoir un cinéma plus outrancier que celui de John Waters. Au détail crucial près que les décors feutrés aux couleurs artificiels, omniprésents dans ses films, suspendent toute possibilité de choquer réellement le spectateur bien pensant. Car autant le réalisateur porte fièrement le flambeau de la contestation doucement gaie, autant il s'inspire avec une docilité frustrante des ressorts dramatiques d'un feuilleton de télé pour faire avancer ses histoires. Ainsi, ses intrigues se déroulent toujours sur un ton flegmatique (...). Dans White Bird (...) la monotonie qui accable le quotidien du personnage finit par se répercuter sur le film lui-même (...)." Mulderville - Tootpadu |
Synopsis usuel:
Kat Connors a 17 ans lorsque sa mère disparaît sans laisser de trace. Alors qu’elle découvre au même moment sa sexualité, Kat semble à peine troublée par cette absence et ne paraît pas en vouloir à son père, un homme effacé. Mais peu à peu, ses nuits peuplées de rêves vont l’affecter profondément et l’amener à s’interroger sur elle-même et sur les raisons véritables de la disparition de sa mère… |
Sortie ciné : 15 octobre 2014 Box office France: 54 290 entrées cinéma |
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