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Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie dvd et blu-ray Dressé pour tuer):
"Le cinéaste a parfaitement réussi son coup tellement le film nous prend à la gorge et sans jamais nous relâcher une seconde, le scénario est très prenant avec aucun temps mort (...)" Blog Au Dessus Du Cinema "A plusieurs reprises, Samuel Fuller saisit la brutale métamorphose de l'adorable toutou en monstre terrifiant, le pelage blanc maculé du sang de ses proies. Il flirte même avec le fantastique quand, lors d'une nuit d'orage, le chien s'évade du zoo où il est maintenu en cage, sous les regards et les cris angoissés des autres animaux. Une scène coup de poing parmi beaucoup d'autres, où le réalisateur donne libre cours à son style furieux, alternance toujours surprenante de sécheresse et d'effets baroques (cadrages expressionnistes, ralentis...)." Telerama - Samuel Douhaire "Quel courage à ce dresseur de chien de persister là où tout le monde aurait choisi direct l'eutanasie. Certe le sujet peut faire tres mal au coeur pour ceux qui aiment les animaux (moi), mais au moins ce film montre la plus pure vérité sur la connerie humaine." Horreur.net - Dexter "Dressé pour Tuer transcende le film de terreur animalière pour en faire un réquisitoire implacable et amer sur les conséquences du racisme ordinaire." Avoir Alire "Dressé pour Tuer est tiré du roman de Romain Gary, qui racontre une expérience vraie, vécue avec sa femme Jean Seberg : le couple avait recueilli un chien sans maître, qui s'avéra être un tueur de noirs, probablement dressé dans ce but dans un état du sud des Etats-Unis." Guide Rapide "Quand, au début des années 80, la Paramount met en chantier Dressé pour Tuer, la consigne est claire : « Jaws with paws ». Autrement dit, les Dents de la Mer avec des pattes, référence au succès dévorant du requin (blanc) de Spielberg. (...) En imposant que le film s'inscrive dans une veine horrifique, et donc dans le sillage de Spielberg, nouveau roi d'Hollywood, la Paramount entendait donc atténuer le caractère polémique du film, évacuant la dimension critique du racisme, coeur du sujet. C'était mal connaître Fuller." Liberation - Bruno Icher "Dressé pour Tuer, s'il n'est pas le premier à s'attaquer au racisme, est sans doute le seul à en avoir fait un personnage à part entière. En effet, le chien blanc incarne bien le racisme lui-même, haine solidement ancrée et apprise dès le plus jeune âge, que tous les efforts du monde auront bien du mal à défaire." Il était une fois le Cinéma "Bizarrement, Dressé pour Tuer a fait l'objet d'une suspicion au sujet de ses intentions réelles, avant même de sortir au cinéma. Une association antiraciste est donc venue sur le tournage pour vérifier qu'il n'y avait pas du racisme anti-noir dans le film. La société de production a pris alors peur, et a décidé une sortie très limitée du film, alors que celui-ci était au contraire un pamphlet contre le racisme ! " Guide Rapide "Dressé pour Tuer ne sortira en salles que dans quelques rares pays (dont la France) et ne connaîtra qu'une distribution limitée et confidentielle aux Etats-Unis dix ans plus tard avant d'être disponible en DVD en 2008. Quelle honte, quelle bêtise, quelle lâcheté, quelle hypocrisie alors qu'au début des années 80 des films ultraviolents et sadiques inondaient de sang les écrans, et que Dressé pour Tuer, sur un sujet viscéralement connecté à l'histoire de l'Amérique, aurait pu rivaliser avec les meilleurs films d'horreur - et politiques - de l'époque. Sans exagération aucune, je pense que Dressé pour Tuer est un chef-d'oeuvre trop longtemps invisible, un sommet dans la carrière de Fuller et l'un des rares films maudits du cinéma contemporain." Olivier Père "Film maudit Dressé pour Tuer est un objet filmique étrange, brutal et farouchement intelligent, qui flirte avec le film violent de l'époque, s'en éloigne, y revient pour en refuser finalement les conventions menteuses avec un art consommé de l'ambivalence et de la distance - mais une distance plus grave qu'ironique. Samuel Fuller ne fait pas plus dans l'horreur que dans le réalisme redresseur de torts : son art de la mise en scène est beaucoup plus habile sous ses dehors de philosophie à coups de marteau. Avant d'être un film « sur » le racisme endémique des Américains envers les Noirs, avant de développer, au-delà de cette « question noire » américaine, une vision dialectique passionnante sur l'irrépressible soif de violence de nos sociétés, avant ou au-delà de toutes ces intentions tout à fait louables dans le fond, il convient de rappeler que Dressé pour Tuer est passionnant et singulier dans sa forme." Critikat "La mise en scène de Fuller peut faire penser à celle de De Palma à la même époque, c'est à dire assez virtuose mais également très outrancière dans ses nombreux effets visuels répétitifs renforçant l'imagerie. Le meilleur exemple est sans conteste ses multiples ralentis en gros plans sur le chien au regard noir courant vers sa proie pour tuer. Pour ces effets de caméra, Fuller utilise la Steadycam, récente création vulgarisée par Stanley Kubrick et son Shining, qui permet au cinéaste de varier les tempos des plans séquences et les différentes valeurs de plans, accentuant la singularité de ses films." Blog Au Dessus Du Cinema "Dressé pour Tuer constitue une oeuvre intéressante quoique finalement un peu décevante. L'intrigue semble par exemple un peu faible (...). L'une ou l'autre séquence paraissent également un peu artificielles, l'évasion du chien ne servant qu'à introduire un rebondissement supplémentaire dans une intrigue sinon linéaire. Cette évasion donne cependant droit à une impressionnante attaque, un des rares vrais moment d'épouvante d'un métrage davantage porté sur le drame social que l'horreur pure." Sueurs Froides |
Synopsis usuel:
Apres avoir adopté, presque malgré elle, un magnifique chien-loup blanc, Julie Sawyer s’aperçoit qu'il a été dresse pour l'attaque et plus particulièrement pour tuer les Noirs. Julie décide de rééduquer le chien à ne plus attaquer... |
Sortie ciné : 7 juillet 1982 Box office France: 257 398 entrées cinéma |
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