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Aperçu des critiques de la presse Internet (sortie vod, dvd Les mille et une nuits - Le Désolé):
"L'idée de génie de Miguel Gomes consiste à ne pas adapter au sens littéral Les Mille et une Nuits, mais à proposer un état des lieux de son pays, le Portugal, à travers les mille et une fictions qu'il a collectées et imaginées." Clap Mag "Le réalisateur portugais a choisi la forme de la trilogie pour raconter la société portugaise en temps de crise dans toute sa complexité. Chaque film est autonome, a son propre ton, mais les trois se complètent." Telerama "Le second volume de ces Mille et une Nuits s'avère moins fantaisiste que le premier, mais pas moins intéressant." Avoir Alire "Les dirigeants de la zone euro feraient bien de faire une cure de Les Mille et une Nuits version Miguel Gomes, ça les aiderait peut-être à injecter un peu de solidarité et de poésie dans leur rigidité et leur sérieux d'épiciers comptables." Les Inrocks "Après un premier volume en forme de démarrage, à nos yeux, particulièrement crispant (...), ce deuxième volume décolle enfin, et atteint même des sommets. Le manège mythologique de Gomes commence cependant son deuxième tour avec une nonchalance toujours frustrante. (..). Il faut patiemment attendre le deuxième conte (et donc la... troisième heure du film-fleuve ! ) pour trouver la pépite, la séquence enchanteresse nichée en plein coeur du film, qui vaut presque à elle seule le déplacement, celle qui vient donner à l'ensemble le piment nécessaire tout en lui offrant un nouveau relief. Soit une longue séquence de procès, presque un moyen métrage à elle toute-seule, à la fois carnavalesque, vertigineux et hilarant. Enfin de l'humour, et pas qu'un peu, dans un film qui jusqu'ici (et sous prétexte de pure liberté) se prenait un peu trop au sérieux." Film de Culte - Gregory Coutaut "Au bout d'une demi-heure s'ouvre un procès inédit, à ciel ouvert, sous les étoiles, en présence de Lisboètes ordinaires, mais aussi de créatures chimériques. Peu à peu, les auditions des plaignants, des accusés et des témoins dessinent une chaîne inextricable de responsabilités. La culpabilité des uns tombe. L'innocence des autres devient douteuse. Tout le monde est à condamner, chacun mérite d'être pardonné... Le capitalisme et l'avidité qu'il favorise sont finalement les seules causes irréfutables de nos maux : voilà une vérité souvent entendue, mais rarement exprimée avec cette fantaisie de démiurge." Telerama - Louis Guichard "Les Mille et une Nuits est une sorte de montagnes russes, où l'intention et l'intérêt du spectateur varient constamment. Avec des dialogues interminables, le rythme ralentit et laisse place à une forme d'ennui. Puis soudain une action, accélération surprenante, nous ramène dans le film. Un effet dû à l'inégalité des différents contes présentés." Le Blog du Cinéma "Il est évident que Les Mille et une Nuits a pu dérouter, notamment parce qu'il bouscule dans les grandes largeurs les habitudes de spectateurs." Critikat "Ce deuxième volet est tout aussi hermétique que le premier. (...) Les histoires s'enchaînent de façon anarchiques entre des saynètes brutes d'images pauvrement contemplatives et d'autres uniquement dialoguées. Des plans où les sous-titres s'enchaînent telle une déferlante de propos, obligent le spectateur à une concentration extrême pour démêler le fil conducteur de l'histoire, pour le moins sinueux. En résulte un sentiment de frustration, comme si on assistait à une fête à laquelle on ne serait pas conviée." Abus de Ciné - Gaëlle Bouché |
Synopsis usuel:
Où Schéhérazade raconte comment la désolation a envahi les hommes : « Ô Roi bienheureux, on raconte qu'une juge affligée pleurera au lieu de dire sa sentence quand viendra la nuit des trois clairs de lunes. Un assassin en fuite errera plus de quarante jours durant dans les terres intérieures et se télé-transportera pour échapper aux gendarmes, rêvant de putes et de perdrix. En se souvenant d'un olivier millénaire, une vache blessée dira ce qu'elle aura à dire et qui est bien triste ! Les habitants d’un immeuble de banlieue sauveront des perroquets et pisseront dans les ascenseurs, entourés de morts et de fantômes, mais aussi d’un chien qui… ». Et le jour venant à paraître, Schéhérazade se tait. - « Quelles histoires ! C’est sûr qu’en continuant ainsi, ma fille va finir décapitée ! » – pense le Grand Vizir, père de Shéhérazade, dans son palais de Bagdad. |
Sortie ciné : 29 juillet 2015 Box office France: 20 296 entrées cinéma |
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